La berbérine est un principe actif utilisé depuis plus de 2500 ans dans la pharmacopée traditionnelle ayurvédique et chinoise. En phytothérapie, elle est réputée pour son action hypoglycémiante mais elle possède de nombreuses autres propriétés thérapeutiques reconnues scientifiquement.
Manger varié et équilibré suffit-il à éviter tout risque de carence ?
La réglementation française impose aux fabricants de compléments alimentaires de dire que « seule une alimentation variée et équilibrée est susceptible de couvrir les besoins quotidiens. » Bizarrement, aucune des enquêtes conduites depuis 20 ans n’a réussi à prouver que l’alimentation des Français les met à l’abri de déficits micronutritionnels.
Les chercheurs considèrent qu’une personne dont l’alimentation ne couvre pas les deux tiers des apports conseillés en micronutriments court un risque élevé de déficit. Selon des enquêtes françaises récentes, c’est le cas de 38% des femmes et 18,7% des hommes pour la vitamine E, 27% des femmes et 17% des hommes pour la vitamine C, … Enfin, 75% des adultes vivant en ville manquent en hiver de vitamine D. D’un côté, on continue de clamer qu’une alimentation équilibrée et variée couvre les besoins en vitamines et minéraux, de l’autre on entérine dans les faits la situation de déficit nutritionnel dans laquelle se trouvent les Français, en donnant des suppléments de vitamines D et K aux nouveaux-nés, des suppléments de vitamines B9 et de fer aux femmes enceintes, des suppléments de fluor aux enfants, des suppléments de vitamine D et de calcium aux plus de 60 ans, etc.
Y'a-t-il encore des vitamines dans les fruits et légumes ?
De surcroît, il existe aujourd’hui de sérieux doutes sur la teneur réelle en vitamines et minéraux des fruits et légumes du commerce. Selon une enquête publiée en 2006 en Grande-Bretagne, sur 27 variétés de légumes, leur teneur moyenne en potassium aurait baissé de 16% entre 1940 et 1991 ; en magnésium de 24% ; en calcium de 46% ; en fer de 27% ; en cuivre de 76%. Pour les 17 variétés de fruits étudiées, les baisses moyennes atteindraient 19% pour le potassium, 16% pour le magnésium, 16% pour le calcium, 24% pour le fer, 20% pour le cuivre. Une enquête du même type conduite aux Etats-Unis a trouvé qu’entre 1975 et 2001, les fruits et légumes avaient pour la plupart vu leur teneur en vitamines et minéraux chuter. Les épinards auraient perdu 45% de leur vitamine C, le maïs 33% de son calcium, le chou-fleur la moitié de sa vitamine B1, l’ananas, les deux-tiers de son calcium pour ne citer que quelques exemples.
3 Français sur 4 manquent de magnésium
Et vous, vous en êtes où avec le magnésium ? A moins d'avoir une alimentation optimisée ou de prendre des suppléments, il est probable que vous manquiez de ce minéral essentiel. L’ANC pour le magnésium est fixé à 6 mg par jour et par kilo. En moyenne cela représente 420 mg pour un homme et 330 mg pour une femme. L’apport doit être majoré de 25 mg par jour chez les adolescents, de 40 mg par jour pendant la grossesse et de 30 mg par jour pendant l’allaitement. L’étude française SU.VI.MAX montre que 75% des hommes et 77% des femmes sont en dessous de l’apport nutritionnel conseillé. Plus inquiétant : selon cette même étude, 23% des hommes et 18% des femmes reçoivent moins des 2/3 des ANC, situation qui caractérise un risque élevé de déficit. Un manque de magnésium rend plus sensible au stress; il peut augmenter le risque de diabète, le risque cardiovasculaire, et chez l'enfant peut favoriser les comportements hyperactifs.
Pour tout savoir sur les compléments alimentaires et leur utilisation, téléchargez l'extrait du " Guide pratique des compléments alimentaires "