Un lien entre indice glycémique et cancer de l’endomètre

Par Sarah Amiri - Diététicienne et journaliste scientifique Publié le 27/08/2019 Mis à jour le 27/08/2019
Actualité

Une méta-analyse a évalué les facteurs de risque alimentaires du cancer de l’endomètre et la quantité et la qualité des glucides semblent des données à regarder de plus près.

Pourquoi c’est important

Après le cancer du sein, le cancer de l’endomètre est le deuxième cancer gynécologique le plus fréquent. Il atteint la muqueuse utérine dont le rôle est d’accueillir l’embryon lors d’une éventuelle grossesse et qui est évacuée en partie par les règles en l’absence de fécondation.

Le cancer de l’endomètre survient dans la plupart des cas après la ménopause. L’obésité, le diabète et l’hypertension artérielle sont des facteurs de risque de ce cancer. Il n’est donc pas anodin que certaines études s’intéressent aux possibles liens entre l’apport glucidique et le risque de cancer de l’endomètre.

Les études

Dans une méta-analyse publiée dans le journal Clinical Nutrition, les chercheurs ont rassemblé des données de plusieurs études rapportant le lien entre consommation de glucides et risque de cancer de l’endomètre.

Résultats : si l’association entre l’apport total en glucides et le risque de cancer de l’endomètre ne s’est pas montrée significative, une relation a cependant été observée entre ce cancer et l’index glycémique des glucides. En effet, une augmentation de 10 unités de l’index glycémique aurait élevé de 4 % le risque de contracter un cancer de l’endomètre. De même, une association positive a été mise en évidence avec la charge glycémique dans certaines études.

L’index glycémique (IG) renseigne sur la capacité d’un glucide à élever le taux de sucre dans le sang. Mais ce seul paramètre n’est pas suffisant pour déterminer si un glucide est bon ou mauvais pour la glycémie. C’est la charge glycémique (CG), qui tient compte à la fois de l’IG et de la quantité de glucides avalée qui permet d’avoir un meilleur aperçu de leur impact sur le métabolisme.

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En pratique

Ce n’est pas la première fois qu’un lien entre alimentation à IG élevé et cancer a été observé, même si la relation causale n’est pas établie entre les deux. Adopter un régime à IG bas ou modéré permet par ailleurs de mieux contrôler son poids, sa glycémie en cas de diabète, sa tension artérielle mais aussi de diminuer l’inflammation (et l’inflammation joue un rôle important dans le risque de cancer), et peut-être prévenir l’arthrose et les fractures.


Des ressources pour vous aider à mettre en place une alimentation à IG bas : 

Pour en savoir plus : Le Nouveau Régime IG  et Les recettes du régime IG 

 

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