Mal au dos, aux cervicales, cou raide, manque de souplesse… Tous ces maux qui gênent notre mobilité peuvent trouver leur origine dans de mauvaises postures. Voici des clés pour corriger ces défauts dans votre vie de tous les jours, avec les conseils de la biomécanicienne Katy Bowman, auteure de Tiens-toi bien !
Une nouvelle étude montre que l’activité physique chez les femmes ménopausées est associée à une meilleure santé cardiovasculaire.
Pourquoi c’est important
Après la ménopause, le métabolisme des graisses ne se fait plus de la même façon chez la femme à cause des modifications hormonales ayant mené à l'arrêt des menstruations. Et après cet âge, le risque cardiovasculaire des femmes, jusque là plus faible que celui des hommes, augmente.
L'activité physique est connue pour limiter ce risque, notamment en agissant sur le métabolisme des graisses et celui du sucre. C'est pourquoi des chercheurs finlandais ont examiné son effet sur des femmes ménopausées.
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L’étude
L’étude ERMA (Estrogenic Regulation of Muscle Apoptosis) a été réalisée sur 193 femmes finlandaises âgées de 47 à 55 ans à différents stades de la ménopause (pré-ménopause, peri-ménopause, post-ménopause).
Selon ses résultats, l’activité physique peut atténuer les changements métaboliques associés à la ménopause (niveaux inférieurs de LDL, de triglycérides, de glycémie à jeun, de leptine et augmentation du cholestérol HDL) chez les femmes d'âge moyen en bonne santé, mais pour obtenir un effet pertinent sur les facteurs de risque cardiovasculaires, la fréquence de l’activité physique devrait être supérieure à celle effectuée avant la ménopause. Elle devrait aussi être accompagnée d’un changement de l’alimentation.
Néanmoins, l'étude ne s'attache qu'à certains paramètres sanguins du risque cardiovasculaire mais mais ne permet pas une évaluation à long terme des conséquences de ces facteurs sur le risque réel.
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En pratique
L’activité physique associée à une alimentation de type méditerranéenne riche en bonnes matières grasses (huiles végétales, poissons gras, noix et graines), en fruits et légumes, en féculents à index glycémique (IG) bas, et une limitation de la consommation de sel et des aliments ultra-transformés peut participer à réduire le risque cardiovasculaire des femmes au moment de la ménopause, et après.
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Référence :
Sira Karvinen et al. Menopausal Status and Physical Activity Are Independently Associated With Cardiovascular Risk Factors of Healthy Middle-Aged Women: Cross-Sectional and Longitudinal Evidence, Frontiers in Endocrinology (2019)