Un taux de cholestérol LDL élevé (« mauvais » cholestérol) est associé dans plusieurs études à une mortalité plus faible chez les plus âgés. Que faut-il en conclure ?
Que faire quand le cholestérol passe dans le rouge ? L’Afssaps précise que le médecin doit d’abord prescrire un régime alimentaire pendant 3 mois. Si le cholestérol-LDL ne baisse pas suffisamment, alors il prescrira des médicaments hypolipémiants, en complément du traitement diététique.
Le traitement débute habituellement par les doses les plus faibles. Comme tout médicament, les hypolipémiants, et notamment les statines, peuvent exposer à des effets indésirables graves. L’Afssaps précise que la prescription de statine ne doit jamais être systématique et que le rapport bénéfice/risque doit être évalué pour chaque patient, notamment lorsque de fortes doses ou une association avec un autre médicament sont envisagées. Une association statine-gemfibrozil augmente assez nettement le risque de myopathie, un risque inhérent à la classe des statines.
Le médecin doit évaluer l’efficacité du traitement environ 1 à 3 mois après le début du traitement. La tolérance doit être surveillée tout au long de celui-ci.
En pratique, hélas, les médecins ont tendance à prescrire systématiquement des médicaments, sans même tenter de ramener les taux de cholestérol dans des zones normales par l’alimentation et la modification du mode de vie.
Médicaments hypolipémiants prescrits en France
Inhibiteurs de l’HMG Co-A réductase | Atorvastatine : Tahor® |
Fibrates | Bézafibrate : Béfizal® |
Inhibiteurs de l’absorption intestinale | Ezétimibe : Ezétrol® |
Résines chélatrices des acides biliaires | Cholestyramine : Questran® |
Autres hypolipémiants | Acides gras poly-insaturés (oméga 3 polyinsaturés) : Maxepa® |