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La maladie d’Alzheimer est largement une maladie du mode de vie. Après l’échec retentissant des traitements médicamenteux, les chercheurs tentent de comprendre comment on peut la prévenir, ou la stabiliser quand elle est installée, en modifiant l’alimentation et le mode de vie. Deux études très récentes renforcent des pistes déjà tracées depuis quelques années.
Dans la première étude, des chercheurs de l’université de Leeds (Grande-Bretagne) ont montré que des extraits de thé et de vin rouge (riches en polyphénols antioxydants) empêchent une protéine toxique, la protéine bêta-amyloïde, trouvée en grande quantité dans le cerveau des malades, de s’attacher aux cellules nerveuses. Dans la seconde, des chercheurs californiens ont trouvé que les oméga-3 et la vitamine D aident l’organisme à se débarrasser de cette protéine.
Dans l’étude britannique, les chercheurs ont montré, à partir de cultures cellulaires, que la protéine forme des boules qui se fixent aux récepteurs à prions, de la même manière qu’une balle de baseball s'intègre parfaitement dans un gant. Cependant, lorsqu’ ils ont ajouté des extraits de vin rouge et le thé vert au milieu cellulaire, les boules amyloïdes ont été incapables de se fixer aux récepteurs. Des travaux récents ont déjà montre que les extraits de thé vert et de vin modifient la conformation de la protéine bêta-amyloïde. Cette découverte est d’autant plus intéressante que la même équipe rapporte qu’une fois la protéine attachée au récepteur, elle déclenche une production accrue de bêta-amyloïde.
Dans l'autre étude, des chercheurs de la Faculté de médecine David Geffen (UCLA) ont identifié les processus de régulation qui aident l’organisme à se débarrasser de la protéine bêta-amyloïde et contrôler l’inflammation. La vitamine D3 et les acides gras oméga-3 joueraient un rôle important dans ces processus.
Plusieurs études épidémiologiques ont déjà associé la consommation de thé, de vin rouge, de poisson (riche en oméga-3) à un risque plus faible de maladie d’Alzheimer. On sait également que les malades d’Alzheimer ont aussi des taux de vitamine D3 plus faible que les personnes en bonne santé.
Sources
Mathew T. Mizwicki, Guanghao Liu, Milan Fiala, Larry Magpantay, James Sayre, Avi Siani, Michelle Mahanian, Rachel Weitzman, Eric Hayden, Mark J. Rosenthal, Ilka Nemere, John Ringman, David B. Teplow. 1α,25-Dihydroxyvitamin D3 and Resolvin D1 Retune the Balance between Amyloid-β Phagocytosis and Inflammation in Alzheimer's Disease Patients. Journal of Alzheimer’s Disease, Volume 34, Issue 1
Jo V. Rushworth, Heledd H. Griffiths, Nicole T. Watt and Nigel M. Hooper. Prion protein-mediated neurotoxity of amyloid-β oligomers requires lipid rafts and the transmembrane LRP1. Journal of Biological Chemistry, 2013.
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