Les tiques sont des acariens susceptibles de transmettre des maladies graves. Il est important de s’en protéger quand on se promène dans des milieux naturels.

Une équipe de chercheurs de l'université de Stanford aux États-Unis et du Loyola College en Inde a identifié un traitement intéressant pour les formes persistantes de la maladie de Lyme.
Due à la transmission de bactéries (notamment Borrelia burgdorferi) par les tiques, la maladie de Lyme se traite par antibiotiques lorsqu'elle est décelée à temps. Si la doxycycline est l’antibiotique le plus couramment prescrit, de nombreux chercheurs ont montré qu'elle n’élimine pas complètement la bactérie et qu'une population de B. burgdorferi persiste après ce traitement.
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Par ailleurs, la principale problématique de la maladie de Lyme est que sa forme chronique post-traitement touche entre 10 à 20 % des personnes infectées. Pour elles, les antibiotiques ne sont pas efficaces. « Certains chercheurs pensent que cela peut être dû à des bactéries tolérantes aux médicaments et continuant à provoquer des maladies », explique Rajadas, membre du Groupe de travail sur la maladie de Lyme à Stanford. « D'autres croient qu'il s'agit d'un trouble immunitaire causé par des bactéries lors de la première exposition, qui provoque une condition d'inflammation chronique » ajoute le chercheur.
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Dans une nouvelle étude publiée dans Scientific Reports, Rajadas et son équipe ont isolé deux traitements, parmi les 20 qu’ils avaient sélectionnés dans une étude précédente, ayant une efficacité potentiellement supérieure aux traitements standards pour éliminer la population bactérienne persistante. Ces deux médicaments sont l'azlocilline et la céfotaxime.
Les scientifiques ont testé ces deux traitements sur des souris à plusieurs stades de l’infection (7, 14 et 21 jours), par rapport à la doxycycline et ont comparé les résultats :
Résultats : l'azlocilline s'est révélée donc plus efficace que la doxycycline après 14 et 21 jours d'infection.
L’intérêt de ce composé est qu’il ne provoque pas d’effet secondaire. Cependant, ces résultats doivent encore être reproduits sur l’Homme avant que ce médicament puisse être utilisé contre Lyme. Les scientifiques travaillent maintenant sur la conception d’une forme orale du traitement pour réaliser ce type d'étude clinique.
À défaut de traitement 100 % efficace, des solutions alternatives existent pour améliorer son terrain et les symptômes. Dans son livre Lyme les solutions naturelles, Judith Albertat en propose plusieurs, issues de la recherche et de son expérience personnelle. Pour elle, même si l’antibiothérapie est essentielle notamment dans les phases précoces de la maladie, à terme, et dans les formes chroniques, ces traitements « risque d’aggraver le « terrain » déjà malmené du malade ». C’est pour cela que l’alimentation notamment joue un rôle très important. La réduction de l’inflammation par le biais de l’alimentation est la ligne directrice du programme qu’elle a suivi et qu'elle propose.
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Pour aller plus loin, nos livres sur la maladie de Lyme : Maladie de Lyme, l'épidémie qu'on vous cache, de V. Shaller, Maladie de Lyme, mon parcours de Juliette Albertat et Soigner Lyme et les maladies chroniques du Dr Horowitz
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La maladie de Lyme est transmise par morsure de tique. Mais cette dernière ne se contente pas de transmettre la bactérie Borrelia à l'origine de cette maladie, elle peut aussi relarguer d'autres bactéries, seules ou associées. Voici les co-infections les plus courantes et comment les reconnaître.
Une étude publiée dans Cell détaille le mécanisme permettant à la bactérie responsable de la maladie de Lyme de déjouer les pièges du système immunitaire.