Les tiques sont des acariens susceptibles de transmettre des maladies graves. Il est important de s’en protéger quand on se promène dans des milieux naturels.

Une nouvelle recherche montre qu’une faible réponse immunitaire favorise l’installation des symptômes dans le temps.
La maladie de Lyme est liée à l’infection par la bactérie Borrelia burgdorferi transmise par la morsure de tiques. En 2014, en France, il y a eu officiellement 26 000 nouveaux cas de borrélioses de Lyme, un chiffre jugé stable depuis 2009, mais qui a augmenté en 2016. Cependant, le diagnostic de la maladie de Lyme fait toujours polémique.
Dans le premier mois suivant la piqûre de tique apparaît souvent un "érythème migrant" : une rougeur sur la peau, qui progresse de façon circulaire en s’éloignant du site de la piqûre. Un traitement antibiotique précoce est alors préconisé. Mais chez certains patients la maladie persiste malgré tout et conduit à de nombreux symptômes neurologiques, articulaires, musculaires, cardiaques…
Chez la souris, il a été montré que les lymphocytes B permettent de combattre l’infection par Borrelia. Mais qu’en est-il chez l’homme ? Le système immunitaire peut-il expliquer pourquoi certaines personnes développent des symptômes persistants et d’autres non ?
La revue Frontiers in Immunology publie une recherche effectuée par une équipe soutenue par la fondation américaine Bay Area Lyme Fundation. Cet article apporte de nouvelles informations sur le rôle du système immunitaire dans le développement de la maladie de Lyme sous sa forme chronique.
21 patients ont été inclus dans l’étude. Ils avaient présenté les symptômes précoces de la maladie de Lyme, à savoir un érythème migrant de plus de 5 cm. 18 personnes en bonne santé ont servi de témoins. Les patients ont suivi un traitement de 21 jours avec de la doxycycline, un antibiotique prescrit pour la maladie de Lyme. Le suivi a duré deux années.
Résultats : les chercheurs ont montré que les patients qui n’ont pas eu une réponse immunitaire forte avec des lymphocytes B présentaient plus de risquede souffrir de symptômes persistants après le traitement antibiotique. En effet, lorsqu'un lymphocyte B est activé, parce qu'il a rencontré un antigène étranger, il se multiplie et se différencie en plasmoblaste, puis en plasmocyte, la cellule qui produit des anticorps. Chez les patients qui se rétablissaient après 21 jours de doxycycline, les plasmoblastes avaient des niveaux plus élevés. Inversement, les personnes qui ne guérissaient pas avaient une réponse anticorps plus faible. Les auteurs en concluent que le niveau de plasmoblastes pourrait aider à prédire quels sont les patients chez qui le traitement antibiotique risque d’échouer. Les chercheurs ont aussi identifié le profil génétique des anticorps spécifiques des infections par la bactérie Borrelia burgdorferi.
Ces données montrent une corrélation entre l’activation de la réponse immunitaire et la capacité du patient à guérir avec le traitement à la doxycycline. Wendy Adams, de la fondation qui a financé des travaux, a expliqué dans un communiqué : « Cette recherche porte sur l'un des mystères actuels de la maladie de Lyme, fournissant des preuves importantes pour comprendre pourquoi certaines personnes se rétablissent après un traitement de 21 jours par la doxycycline et d'autres restent malades. »
Pour Judith Albertat, auteur de Lyme les solutions naturelles, la maladie se développe chez les personnes dont l’immunité est défaillante : pour lutter contre Lyme, il faut donc renforcer son système immunitaire, notamment par son alimentation et des compléments appropriés. Ainsi, elle conseille d’éviter les aliments pro-inflammatoires contenant du sucre, des céréales raffinées...
Les meilleurs livres et compléments alimentaires sélectionnés pour vous par NUTRISTORE, la boutique de la nutrition.
Découvrir la boutiqueLes tiques sont des acariens susceptibles de transmettre des maladies graves. Il est important de s’en protéger quand on se promène dans des milieux naturels.
La maladie de Lyme est transmise par morsure de tique. Mais cette dernière ne se contente pas de transmettre la bactérie Borrelia à l'origine de cette maladie, elle peut aussi relarguer d'autres bactéries, seules ou associées. Voici les co-infections les plus courantes et comment les reconnaître.
Une équipe de chercheurs de l'université de Stanford aux États-Unis et du Loyola College en Inde a identifié un traitement intéressant pour les formes persistantes de la maladie de Lyme.