L’iode est un oligo-élément indispensable au fonctionnement de la thyroïde. Bien que la consommation de sel iodé réduise le risque de carence, le déficit est fréquent en Europe, notamment chez les femmes enceintes.

En cas de petite hypothyroïdie encore non traitée, ou en complément du traitement afin de diminuer les doses, le recours aux plantes peut être utile. Voici 4 plantes qui stimulent la thyroïde et aident à améliorer son fonctionnement.
Connue aussi sous le nom de « ginseng indien », c’est une plante médicinale indienne utilisée depuis plus de 3000 ans pour ses vertus anti-inflammatoires, aphrodisiaques et immunostimulantes.
Outre son usage empirique, l’efficacité de l’ashwagandha (Withania somnifera) a été montrée pour l’hypothyroïdie par des études scientifiques. Selon elles, l’ashwagandha stimulerait la thyroïde en augmentant la production d’hormone T4.
Dose et forme efficaces selon la revue : Cette plante se trouve essentiellement sous forme d’extrait (gélules) ou de poudre. Une cure d’ashwagandha à raison de 2 gélules de 450 mg par jour (de préférence 1 le matin, 1 le soir) peut redonner de l’énergie à tous les organes impactés par l’hypothyroïdie. Sous forme de poudre, la dose quotidienne recommandée est d’environ 5 g.
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Le guggul est lui aussi originaire d’Inde où il est, comme l’ashwaganda, utilisé à des fins thérapeutiques depuis plus de 3000 ans, essentiellement pour traiter l’arthrite, les maladies de la peau, les troubles digestifs, les infections buccales, l’excès poids... mais aussi pour stimuler la thyroïde.
Les scientifiques ont pu ensuite décrire des effets biologiques du Guggul sur l’homéostasie de la thyroïde ainsi que sur les lipides. Cette plante permet une meilleure assimilation de l’iode et une meilleure activité de cette glande en augmentant la synthèse d’hormone T3 et en augmentant la conversion de l’hormone T4 en T3.
De plus le guggul permet de limiter l’oxydation des cellules du foie, la principale glande qui stocke l’hormone T4 et la convertit en T3.
Le guggul va jouer un rôle sur le métabolisme des lipides et aide à diminuer la prise de poids en stimulant la fonction thyroïdienne.
Dose et forme efficaces selon la revue : 2 g par jour d’extrait de plante standardisé à 2,5% de guggulstérones.
Cette plante, de la même famille que la menthe et l’ortie, était beaucoup utilisée en Asie des fins thérapeutiques. Le coleus contient une molécule nommée « forskoline » qui serait un brûleur de graisses et un antidépresseur. Mais, selon les chercheurs, il se peut que ses vertus soient juste la conséquence de la normalisation de la fonction thyroïdienne. Le coléus stimule la thyroïde pour produire et libérer les hormones T3 et T4.
Dose et forme efficaces selon la revue : 200 à 400 mg par jour d’extrait standardisé de Coleus forskohlii titré à 10 % de forskoline.
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Beaucoup utilisé en cuisine mais aussi en tisane, le romarin a aussi des vertus thérapeutiques. Il contient ainsi de l’acide carnosique qui stimule la production des hormones thyroïdiennes et augmente l’activité des hormones T3.
Dose et forme efficaces : il n’existe pas assez d’études pour donner des recommandations. Utilisez plus souvent cette plante en cuisine et faites-vous des infusions de romarin, en complément de l’utilisation d’une autre plante de cet article.
Voici un extrait du livre "Thyroïde, les solutions naturelles" du Dr Veroli
Références
Friedman, M. Thyroid Autoimmune Disease. Journal Compilation ©2013, AARM
Yarnell E. and Abascal K. Alternative and Complementary Therapies. Jun 2006.
Ashok Kumar Sharma, Indraneel Basu, and Siddarth Singh. The Journal of Alternative and Complementary Medicine. Mar 2018.
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