Les obèses sont plus nombreux à souffrir de dépression, et vice versa, selon différents travaux.

Les thérapies cognitives et comportementales (TCC) soutiennent l'humeur en agissant favorablement sur les neurotransmetteurs du cerveau.
Les TCC ont prouvé leurs bénéfices dans les troubles du comportement comme l'anxiété, la dépression, les addictions, etc. Elles partent du principe qu’il existe un lien étroit entre les idées, les émotions et les comportements. Ces thérapies amènent la personne à reconsidérer les choses sous un autre angle, de manière plus objective, ce qui conduit à remplacer les idées négatives et les comportements inadéquats par des pensées et des réactions plus adaptées à la réalité. Au-delà de leurs bénéfices bien documentés, des études récentes montrent que ces thérapies corrigent les déséquilibres des neurotransmetteurs du cerveau.
Nous savons qu'aux divers troubles de l'humeur correspondent des états chimiques cérébraux particuliers. Par exemple :
Lire aussi : Les 6 super neurotransmetteurs de votre cerveau
La science a donc montré qu’il existe des altérations chimiques du cerveau lorsque nous sommes déprimés ou anxieux (ou au contraire heureux ou euphoriques). Les médicaments antidépresseurs sont justement conçus pour augmenter (entre autres) les taux de sérotonine et/ou noradrénaline. De la même façon certains médicaments ciblent la dopamine ou le GABA. Nous savons aussi que l'alimentation et certaines substances naturelles affectent directement la chimie du cerveau. « Mais cette corrélation entre les modifications au niveau des neurotransmetteurs et la dépression ne signifie pas automatiquement que la chimie cérébrale est responsable des problèmes de dépression ou d’anxiété » soulignent Dennis Greenberger et Christine Padesky, les auteurs de Changez vos émotions, changez votre vie. Selon eux, « il existe 3 manières de changer la chimie du cerveau : prendre des médicaments ou certains aliments, modifier sa manière de penser et changer de comportement ».
Lire : Soigner la dépression naturellement et Contrôler les fringales sucrées
Les thérapies cognitives et comportementales (TCC) visent justement à modifier sa manière de penser et d'agir pour guérir de nombreux troubles de l'humeur comme l'anxiété, la dépression mais aussi les attaques de panique, la colère, la culpabilité, la faible estime de soi, etc. Ces thérapies ont fait l'objet de nombreuses recherches scientifiques qui prouvent leur efficacité (elles guérissent et améliorent la qualité de vie des personnes atteintes de troubles de l'humeur), seules ou en complément d’un traitement médicamenteux.
Les études montrent qu'elles modifient effectivement la chimie des neurotransmetteurs :
Conclusion, et pour reprendre les termes de Dennis Greenberger et Christine Padesky : « Lorsqu’on change de manière de penser ou de se comporter, on modifie la manière dont le cerveau fonctionne, dont il métabolise l’énergie. Plutôt que de se voir comme une victime de la chimie cérébrale, il serait plus exact (et plus cohérent avec la recherche scientifique) de considérer qu'il existe des interactions réciproques entre la pensée, le comportement, les neurotransmetteurs et l’humeur ».
Pour aller plus loin, lire : Le grand livre des thérapies cognitives et comportementales
Les meilleurs livres et compléments alimentaires sélectionnés pour vous par NUTRISTORE, la boutique de la nutrition.
Découvrir la boutiqueLes obèses sont plus nombreux à souffrir de dépression, et vice versa, selon différents travaux.
Les personnes qui consomment le plus d’aliments ultra-transformés ont une moins bonne santé mentale, et présentent notamment plus de risque de souffrir d'anxiété et de symptômes dépressifs.
La sérotonine est un neurotransmetteur qui interviendrait dans certains traits de personnalité mais aussi dans le vieillissement et certaines maladies comme le cancer.