L’ingestion de tétrahydrocannabinol (THC), une des nombreuses molécules actives du cannabis, augmenterait le désir et l’appétence envers les aliments riches en calories via son action sur le système endocannabinoïde.

Chaque année, la revue médicale indépendante Prescrire publie une liste de médicaments à éviter. La mise à jour 2021 vient de paraître dans le numéro de décembre 2020.
« Primum non nocere », « en premier ne pas nuire ». Ce précepte, attribué à Hippocrate, est toujours enseigné aujourd’hui aux professionnels du soin et de la médecine. Selon ce principe, l’administration d’un médicament ne devrait pas causer plus de dégâts que le mal qu’il est censé traiter.
Depuis 2012, la revue Prescrire connue pour son indépendance, s'est attaquée au dossier des médicaments dont le service médical rendu est insuffisant et établit une liste de ceux qui présenteraient des risques sanitaires disproportionnés par rapport aux bénéfices apportés.
Lire : Les Français consomment toujours plus de médicaments
Par exemple, en 2013, parmi les produits signalés dangereux, se trouvaient :
Voyons comment cette liste a évolué en décembre 2020.
Chaque année, des médicaments sont retirés de la liste, parce que leur commercialisation a été interrompue, ou parce que leur rapport bénéfice/risque est réévalué. D’autres médicaments sont ajoutés.
Parmi les principales évolutions de la liste des médicaments dangereux, on note le retour de certains antidiabétiques : les gliflozines (Forxiga, Xigduo…). Présents dans la liste 2019, ils en avaient été retirés pour que leur rapport bénéfice/risque soit réexaminé. Mais la revue confirme que ces hypoglycémiants doivent revenir dans la liste car ils « ont un profil d’effets indésirables chargé, notamment : des infections urogénitales, des infections cutanées graves au niveau du périnée, des acidocétoses ». Pour Prescrire, la metformine (Glucophage) est l’hypoglycémiant de premier choix contre le diabète de type 2.
D’autres médicaments font leur entrée dans la liste des 112 médicaments à éviter en raison de leurs effets secondaires :
De manière générale, les AINS, utilisés pour lutter contre des douleurs, présentent tous des effets indésirables plus ou moins importants. D’après la revue Prescrire, quand le paracétamol n’est pas suffisant, l’ibuprofène et le naproxène, « à la plus petite dose efficace et pour une durée aussi courte que possible, sont les options les moins à risque ». Les autres AINS sont donc à éviter : l'acéclofénac, le diclofénac (Voltarène), les coxibs, le kétoprofène en gel, le méloxicam, le piroxicam et le ténoxicam.
La liste complète établie par Prescrire a été mise en accès libre à disposition du public. Vous pouvez la parcourir en cliquant ici.
Des livres pour aller plus loin : Trop de médecine, trop peu de soins et L'horrible vérité sur les médicaments anticholestérol
Les meilleurs livres et compléments alimentaires sélectionnés pour vous par NUTRIVI, la boutique de la nutrition.
Découvrir la boutiqueL’ingestion de tétrahydrocannabinol (THC), une des nombreuses molécules actives du cannabis, augmenterait le désir et l’appétence envers les aliments riches en calories via son action sur le système endocannabinoïde.
De plus en plus d’études s’intéressent au lien entre alimentation et le développement et la progression de l’endométriose. Voici les conseils diététiques qu’on peut déduire de leurs conclusions.
L’endométriose touche de plus en plus de femmes. Quels sont les symptômes de cette maladie ? Ses causes ?