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Avec le mal de dos, les douleurs aux cervicales, au niveau du cou, constituent un motif fréquent de consultation. Pourquoi a-t-on mal aux cervicales et quelles sont les solutions ?
Un matin, nous nous réveillons avec le cou bloqué par des douleurs cervicales. Si, dans la majorité des cas, il s'agit d'un problème bénin qui se résout spontanément, parfois la situation est plus sérieuse.
Un peu d'anatomie
Le cou est soutenu par 7 vertèbres cervicales, entre lesquelles s'intercalent des disques intervertébraux qui absorbent les chocs. L'ensemble contitué par le rachis cervical (la partie de la colonne vertébrale au niveau du cou), les muscles et les ligaments permet de supporter la tête et de réaliser les mouvements du cou.
Les symptômes des douleurs cervicales sont plus ou moins sévères. Ils comprennent :
Si le problème persiste et/ou s'accompagne d'autres symptômes (des douleurs qui irradient d'autres parties du corps, des nausées, vomissements, maux de tête, difficultés à respirer, avaler...), une consultation médicale est nécessaire. De même si une chute, un traumatisme ("coup du lapin"...) ou un accident de la route est à l'origine des douleurs au cou.
Après un examen clinique et en fonction de la cause de la douleur, le médecin peut prescrire des médicaments analgésiques ou myorelaxans, et d'autres examens si nécessaire : radiographie, scanner ou IRM.
Des séances de kinésithérapie peuvent être conseillées.
L'apparition de douleurs cervicales est souvent liée à une mauvaise posture, une mauvaise position pendant le sommeil ou à son travail. Un mauvais mouvement, une chute, lors d'une activité physique ou d'un accident, peut aussi être une cause de la douleur. La douleur cervicale peut aussi être due à une hernie discale (rupture du disque intervétral) ou une sténose cervicale (un rétrécissement du canal rachidien dans le cou, ce qui comprime les nerfs).
Les douleurs au niveau de la nuque ne sont pas anodines et peuvent être des symptômes d'une maladie grave comme :
Des douleurs au niveau de la nuque sont également fréquentes dans certaines maladies chroniques comme la polyarthrite rhumatoïde, la fibromyalgie, l'arthrose. Lorsque la douleur du cou persiste au moins six mois, il s'agit souvent d'une arthrose des vertèbres cervicales, une maladie inflammatoire chronique liée à la dégénérescence du cartilage. Cependant, plus de la moitié des personnes qui présentent une arthrose cervicale sur les radiographies n'ont pas de douleurs du cou, selon le site de l'assurance-maladie.
Une tumeur rachidienne, une infection rachidienne, sont d'autres causes (rares) de douleurs cervicales.
Vous pouvez prendre des médicaments antidouleur en auto-médication : du paracétamol (sauf contre-indications), des anti-inflammatoires non-stéroïdiens (ibuprofène...), sans dépasser cinq jours de traitement. Appliquez du chaud ou du froid sur la zone endolorie, comme des compresses chaudes ou de la glace.
Vous pouvez aussi porter une minerve pour immobiliser le cou.
Adaptez vos activités quotidiennes, en évitant les mouvements brusques, mais n'arrêtez pas complétement toute activité physique. Adoptez une bonne posture (voir ci-dessous).
Détendez-vous car le stress augmente les douleurs cervicales.
Évitez les activités qui peuvent déclencher un torticolis et de rester en position assise pendant une longue durée, surtout si vous regardez un ordinateur ou un smartphone en même temps.
Notre posture joue évidemment un rôle essentiel. La biomécanicienne Katy Bowman, auteure de Tiens-toi bien !, le constate : "Pas besoin d’être biomécanicien pour voir que notre société a un sérieux problème de posture. Il suffit de regarder autour de soi dans n’importe quel lieu public et de compter les têtes rivées vers le bas."
Notre société a un sérieux problème de posture
Alors comment bien tenir sa tête et son cou pour éviter les tensions musculaires dans la région cervicale ? Katy Bowman propose un petit exercice qu'elle a appelé le "Tire-tête".
Exercice du Tite-Tête : "Commencez par poser un doigt au sommet de votre crâne. Sans lever le menton ni bomber la poitrine, imaginez qu’un fil tire le sommet de votre crâne vers le plafond en ramenant vos oreilles au-dessus de vos épaules." Ce mouvement de redressement annule l’affaissement du lecteur qui regarde vers le bas, il éloigne la tête du sol pour l’amener dans le prolongement des épaules et allonger le cou.
Le traversin est généralement déconseillé. Mais il est souvent difficile de conseiller un oreiller qui convienne à tout le monde ! Pour le Dr Peter Moley, spécialiste des douleurs du dos, "Les personnes qui dorment sur le côté doivent utiliser un oreiller afin de maintenir leur tête et leur cou en position neutre (non penchés vers le lit ni vers le plafond). Les personnes qui dorment sur le dos doivent utiliser un oreiller afin de soutenir, mais non de surélever, la tête et le cou. Il convient de ne pas dormir sur le ventre."
La biomécanicienne Katy Bowman n'est pas une grande adepte de l'oreiller. Elle conseille même de s'en débarrasser, mais d'y aller très progressivement. Elle raconte : "Personnellement, j’ai fini par comprendre que, si je me réveillais systématiquement avec la tête lourde, c’était à cause de la position qu’imposait toute la nuit mon oreiller à mon cou. Il m’a fallu une année environ pour réussir à me passer d’oreiller en réduisant petit à petit l’épaisseur de ce dernier." C'est une question d'habitude : "Il y a dix ans, dormir quatre nuits sous une tente ou sur un tapis m’aurait valu deux bonnes semaines d’horribles douleurs cervicales. Pourquoi ? Parce que je n’y étais pas habituée. Trente-cinq ans durant, j’avais entraîné mon corps à dormir dans un lit, avec un oreiller." Grâce à cet "entraînement", elle n'a plus peur désormais de dormir sans gros oreiller.
Finalement, l'oreiller et le matelas sont deux outils de confort qui affaiblissent le corps. Pour Katy Bowman, ils "remplissent sûrement la même fonction qu’une orthèse ou qu’une semelle orthopédique : ils soutiennent votre corps dans des positions qui lui seraient, autrement, inconfortables. Ces accessoires sont nécessaires dans certaines situations, mais peuvent aussi affaiblir les parties du corps qu’ils assistent. À force de toujours marcher sur un terrain plat et sans aspérité à l’aide des chaussures standardisées, nous rendons nos pieds raides et faibles. À force de dormir sur des coussins rembourrés, nous rendons notre corps incapable d’ajuster sa position à d’autres supports."
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