Un nouvel anti-inflammatoire : la vitamine K

Par Collectif LaNutrition.fr - Journalistes scientifiques et diététiciennes Publié le 05/12/2007 Mis à jour le 06/02/2017
La vitamine K, l’une des moins connues, pourrait combattre les inflammations chroniques selon une étude américaine.

Consommer plus de vitamine K, et peut-être un peu plus de vitamine D pourrait prévenir les phénomènes inflammatoires chroniques selon une étude américaine conduite à l’université Tufts (Boston). L’inflammation chronique est liée à un risque accru de maladies coronariennes, d’ostéoporose, de déclin cognitif, d’Alzheimer, de diabète de type-2. Ces conclusions se fondent sur les résultats d’une enquête auprès de 1381 participants de l’étude Framingham Offspring (âge moyen 59 ans). Dans cette étude, les niveaux sanguins et les apports en vitamine K1 étaient associés à des niveaux réduits de 14 marqueurs de l’inflammation dont plusieurs cytokines. Pour la vitamine D, des taux élevés de 25-hydroxyvitamine D, qui est la forme de stockage de cette vitamine étaient liés à des taux plus bas d’isoprostane, un marqueur du stress oxydant.

Il y a deux grandes familles de vitamine K : la phylloquinone ou phytonadione (K1) et les ménaquinones (K2). La première se trouve dans les légumes verts à feuilles, la seconde qui représente 10% de l’apport est synthétisée par des bactéries du tube digestif. On en trouve aussi dans les viandes (MK-4) et les produits fermentés comme le fromage et le natto (MK-7, MK-8, MK-9).

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Shea M.K. Vitamin K and Vitamin D Status: Associations with Inflammatory Markers in the Framingham Offspring Study" American Journal of Epidemiology. 2007 Published on-line ahead of print, doi:10.1093/aje/kwm306

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