Les obèses sont plus nombreux à souffrir de dépression, et vice versa, selon différents travaux.

Une étude récente a trouvé un lien entre le temps passé sur les réseaux sociaux et le risque de dépression. Voici quelques conseils pour sortir de la spirale infernale des réseaux sociaux.
Êtes-vous victime de « Doomscrolling » ? S’il vous arrive de perdre du temps à « scroller » des fils d’actualité (à la recherche d’informations bien souvent angoissantes), alors oui. Plus le temps passé sur les écrans est important, plus la santé globale (la qualité de l’alimentation, l’indice de masse corporelle (IMC), les niveaux de stress et d’activité physique, et la quantité de sommeil) est mise en péril.
Une étude récente parue dans l'American Journal of Preventive Medicine s’est intéressée plus spécifiquement aux effets de l’utilisation des réseaux sociaux sur la santé mentale.
Les chercheurs ont évalué les associations entre l'utilisation des médias sociaux et la dépression chez 990 participants (âgés de 18 à 30 ans).
Résultats : 9,6 % des participants ont développé une dépression au cours des six mois de suivi. Une analyse ajustée a permis d’établir une association significative entre l'utilisation des médias sociaux et le développement de la dépression pour chaque niveau d'utilisation. Autrement dit, plus leur utilisation est importante, plus l’impact sur la santé mentale est notable.
La présence des applications sur l’écran d’accueil des téléphones rend leur consultation très facile. Après avoir répondu à un appel ou à un mail, on se retrouve inconsciemment à scroller des fils d’actus en tout genre.
En supprimant ces applications du bureau, on pourra plus facilement faire un choix éclairé lorsqu’il s’agira de passer du temps dessus.
Avons-nous vraiment besoin de savoir qu’un tel a publié du nouveau contenu ou qu’un autre vient de démarrer un live ? Pas toujours. Pourtant ce type de notifications nous invitent à consulter notre téléphone et parfois même à ouvrir l’application. Une solution est donc de désactiver les notifications des applications, notamment celles des réseaux sociaux.
Les réseaux sociaux peuvent aider à garder contact avec des proches, surtout quand on ne peut pas les voir souvent. Le but n’est pas de les bannir complètement mais d’en faire un usage modéré.
En se fixant des heures de connexion et de déconnexion (par exemple instaurer un couvre-feu à la maison, valable pour tout le monde), on encadre l’utilisation de façon consciente. On peut ainsi décider de ne plus se servir du téléphone et des autres écrans après le repas du soir et ce, jusqu'à ce qu'on quitte la maison le lendemain matin.
Pour que cette habitude dure dans le temps, programmer de nouvelles activités durant les créneaux dédiés auparavant à une série ou au « scrollage » des fils d’actualité en tout genre. Lire, faire des jeux en famille, écrire (sur papier), pourquoi pas chanter et danser...
Au lieu d’aller voir les mises à jour de sources inconnues sur les réseaux, on peut consulter des sources d'information fiables. En effet, sans les applications, on a plus de temps à consacrer à un contenu significatif : livre, podcast, documentaire de qualité.
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