Dans un communiqué récent, l’Académie nationale de médecine s’inquiète de l’augmentation des cas de maladie du foie gras, et rappelle que la prévention est « indispensable ».

L'obésité continue son expansion dans les pays développés et la France ne fait pas exception. Des augmentations de l'ordre de 1 % pour le surpoids et de 2 % pour l'obésité ont été relevées par le ministère de la Santé chez les jeunes en classe de 3e.
L'obésité est devenue, en peu de temps, le problème de santé publique numéro 1 à cause de toutes les complications qu'elle engendre : maladies cardiovasculaires, diabète, etc. Les programmes de prévention se succèdent mais sans résultats tangibles.
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Les enquêtes de santé scolaire sont menées depuis les années 2000 et effectuées tous les deux ans depuis 2012. Les chiffres de la dernière enquête datent de la période 2016-2017. Aujourd'hui, c'est 18 % des adolescents français qui seraient concernés par un surpoids (en moyenne), avec 5% d'entre eux qui seraient même obèses. Des chiffres en nette augmentation depuis 2009. Cependant, tous les enfants ne sont pas touchés de la même façon par le surpoids : il existe de fortes inégalités sociales en terme de prise de poids. On compte dainsi 25 % de surpoids et 7,7 % d'obésité chez les enfants scolarisés en zone d'éducation prioritaire, 24 % et 7,5 % chez les fils d'ouvriers contre 12 % et 2,5 % chez les enfants de cadres.
L'enquête relève aussi que les enfants à forte corpulence prennent moins le petit déjeuner et vont moins à la cantine que les autres. Mais ce lien observé ne peut permettre de conclure à un effet de causalité. Concernant le temps passé sur les écrans, 73 % de enfants dépasse les recommandations. Cela pourrait avoir une incidence sur la prise de poids pour certains d'entre eux.
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Agir sur le mode de vie représente le meilleur moyen d'endiguer l'excès de poids des enfants et de favoriser de bonnes habitudes alimentaires et sportives tout au long de la vie. Les aider à exprimer leurs émotions pourrait aussi aider, selon une récente étude présentée à un congrès de la société européenne de cardiologie.
Pour lutter contre le surpoids et l'obésité en milieu scolaire et rétablir une certaine égalité sociale, on pourrait peut-être penser à des cours de nutrition élémentaire et de cuisine, qui ne sont toujours pas au programme alors qu'ils aparaissent nécessaires si on veut leur apprendre à bien manger. Une facilitation de la pratique sportive pour les enfants en surcharge pondérale devrait aussi faire l'objet de réforme comme le sport sur ordonnance.
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Découvrir la boutiqueDans un communiqué récent, l’Académie nationale de médecine s’inquiète de l’augmentation des cas de maladie du foie gras, et rappelle que la prévention est « indispensable ».
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