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Une étude suggère que le manque d’activité physique expose à un risque plus élevé d’hospitalisations et de décès.
L’activité physique régulière se traduit généralement par une diminution de l’inflammation, donc une meilleure capacité à répondre à une menace infectieuse. Si on les compare aux sédentaires, les personnes qui font de l’exercice d’intensité modérée régulièrement ont moins d’infections respiratoires. Une équipe du Centre médical Kaiser Permanente (Californie) a voulu savoir si cette relation est vérifiée dans le cas de la COVID-19.
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L’étude, rétrospective, a porté sur les dossiers médicaux de 48 440 patients adultes ayant eu un diagnostic de COVID-19 entre le 1er janvier 2020 et le 21 octobre 2020. Les auteurs disposaient d’au moins trois mesures de signes vitaux à l'effort, enregistrés entre le 19 mars 2018 et le 18 mars 2020.
Ils ont ensuite lié le niveau d'activité physique déclaré par chaque patient aux risques d'hospitalisation, d'admission en soins intensifs et de décès après diagnostic COVID-19.
Ces niveaux étaient de trois ordres :
Les données démographiques et les facteurs de risque connus ont été pris en compte dans le calcul, afin de déterminer si l'inactivité était associée aux complications de la COVID-19.
Résultats : les patients atteints de COVID-19 qui étaient inactifs avaient un risque d'hospitalisation plus de 2 fois plus élevé que les patients qui pratiquaient au moins 150 minutes par semaine. Ils avaient un risque également près de 2 fois plus élevé d’admission en soins intensifs et plus de 2 fois plus élevé de décès. Un niveau modéré d’activité physique apparaissait également protecteur, mais dans une moindre mesure.
L’étude étant rétrospective, elle ne permet pas d’établir un lien de cause à effet, et pourrait témoigner d’un lien de causalité inversée, à savoir que les personnes à la santé la plus précaire (donc plus vulnérables) font moins d’exercice que les autres. Cependant, les résultats de cette étude sont conformes aux données accumulées sur les liens entre exercice physique, immunité et maladies infectieuses respiratoires.
En conclusion, les auteurs recommandent que les autorités sanitaires encouragent l'activité physique et que cette recommandation soit intégrée aux soins médicaux de routine.
L’Organisation mondiale de la santé recommande, en prévention des maladies chroniques non transmissibles, 150 minutes d’exercice aérobie par semaine (marche, vélo, jogging…) et 2 à 3 séances de musculation. Ces recommandations semblent pouvoir être étendues à la prévention des maladies transmissibles. La marche rapide est une forme d’exercice facile à pratiquer et non traumatisante. En période de pandémie, où les salles sont fermées, la musculation peut être pratiquée en extérieur avec les méthodes au poids de corps.
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