Le poids est sans conteste le facteur de risque majeur du diabète de type 2. 60 % des diabétiques sont obèses ou en surpoids. Une bonne raison de garder un œil sur sa balance. Mais le tour de taille est lui aussi un facteur à surveiller.

Une consommation importante d'oeufs n'est pas associée à des risques cardio-métaboliques chez les diabétiques de type 2.
Une idée reçue fortement répandue pousse à croire que la consommation importante d’œufs est dangereuse chez les diabétiques. Cette affirmation ne repose sur aucune base scientifique concrète.
Une nouvelle étude parue dans The American Journal of Clinical Nutrition montre que ce n’est pas le cas.
Les autorités sanitaires de nombreux pays recommandent de limiter la consommation d’œufs en cas de diabète. Les chercheurs à l’origine de l’étude ont voulu vérifier la légitimité de ces recommandations.
Les scientifiques ont suivi des diabétiques, qu’ils ont séparés en deux groupes :
Ils ont ensuite mesuré certains paramètres biologiques associés aux risques cardio-métaboliques comme la protéine C-réactive et l’interleukine-6 (marqueurs de l’inflammation), le cholestérol sanguin (controversé), la glycémie (taux de sucre dans le sang), l’hémoglobine glyquée (marqueur de la glycémie à long terme), etc.
Au bout de 3 mois, aucune différence significative n’est apparue entre les deux groupes. Les auteurs de l’étude ont décidé de poursuivre leurs investigations.
3 mois de restriction calorique et 6 mois de suivi se sont donc ajoutés à l’essai initialement prévu. Après ces 12 mois, toujours pas de différence significative concernant les risques cardio-métaboliques entre les deux groupes. La consommation d’œufs, même élevée, ne semble pas poser de problèmes chez les diabétiques.
Il faut néanmoins émettre une réserve sur ces résultats, l’étude ayant été financée par la filiale australienne des ovo-produits (The Australian Egg Corporation).
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Cet essai contrôlé et randomisé est le premier à mesurer les effets d’une forte consommation d’œufs chez des prédiabétiques et diabétiques de type 2. Au vu de ces résultats, il ne semble pas y avoir de bonnes raisons d’interdire aux diabétiques de manger beaucoup d’œufs. Des résultats à confirmer.
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Découvrir la boutiqueLe poids est sans conteste le facteur de risque majeur du diabète de type 2. 60 % des diabétiques sont obèses ou en surpoids. Une bonne raison de garder un œil sur sa balance. Mais le tour de taille est lui aussi un facteur à surveiller.
Olivier Persin, diététicien convaincu de l’intérêt d’utiliser l’index glycémique dans la gestion du diabète, a effectué plusieurs stages dans les services de diabétologie d’institutions hospitalières. Là, il s’est rendu compte du gouffre qui existe entre ce qui devrait être systématiquement proposé au patient diabétique et ce qui est réellement appliqué. Témoignage.
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