À quoi est due la maladie de Parkinson ? Quels sont les facteurs héréditaires ou environnementaux qui augmentent le risque de la développer ?

La modification de 12 facteurs de risque au cours de la vie pourrait retarder ou prévenir 40 % des cas de démence.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 50 millions de personnes sont atteintes de démence dans le monde, avec 60 à 70 % des cas causés par la maladie d’Alzheimer. Ce nombre tend à augmenter puisqu’on vit de plus en plus longtemps. L’OMS estime que le nombre total de personnes atteintes de démence devrait grimper à 82 millions en 2030 et 152 millions d’ici 2050.
Prévenir les démences et la maladie d'Alzheimer en particulier est ainsi devenu un enjeu majeur de santé publique.
Lors de la conférence internationale de l'Association Alzheimer de 2020 (AAIC 2020), la Commission Lancet sur la prévention, l'intervention et les soins de la démence a présenté une mise à jour de ses données (1). Un précédent rapport, publié en 2017 par The Lancet, avait déjà identifié neuf facteurs de risque. Cette liste a été actualisée avec trois nouveaux facteurs : la consommation excessive d’alcool, les blessures à la tête et l’exposition à la pollution de l’air à l’âge adulte. Selon les chercheurs, ces facteurs sont respectivement associés à 1 %, 3 % et 2 % des cas de démence. Les autres facteurs sont : les conditions d’éducation (7 %), la perte d’audition (8 %), l’hypertension (2 %), l’obésité (1 %), le tabagisme (5 %), la dépression (4 %), l’isolement social (4 %), l’inactivité physique (2 %) et le diabète (1 %).
« Notre rapport montre que les décideurs et les individus ont le pouvoir de prévenir ou retarder une part importante des cas de démence », estime l'auteur principal, Gill Livingston de l'University College de Londres. Dans certains pays à revenu élevé, dont le Royaume-Uni, les États-Unis et la France, la proportion de personnes âgées atteinte de démence a diminué, probablement en raison de l'amélioration de l'éducation, de la nutrition, des soins de santé et des changements de mode de vie, démontrant la possibilité de réduire la démence grâce à des mesures préventives. Ainsi, en réduisant les problèmes d'hypertension artérielle, il est possible de diminuer le risque de développer une démence, comme le montre l'étude ci-dessous.
En 2022, des chercheurs australiens (université UNSW de Sydney et George Institute’s Global Brain Health) ont publié une méta-analyse qui a examiné la relation entre la pression artérielle et la démence. Pour cela, ils ont sélectionné cinq essais randomisés contrôlés contre placebo qui utilisaient différents traitements contre l’hypertension (2).
Au total, cette vaste étude mondiale a inclus 28 008 personnes âgées en moyenne de 69 ans, avec des antécédents d'hypertension artérielle et provenant de 20 pays. Dans toutes ces études, le suivi moyen était d'un peu plus de quatre ans.
Les résultats suggèrent une relation linéaire entre la réduction de la pression artérielle et un risque plus faible de démence, quel que soit le type de traitement utilisé contre l’hypertension artérielle. Le Dr Ruth Peters, une des auteurs de cette étude, a déclaré dans un communiqué : « notre étude fournit les meilleures preuves disponibles pour montrer qu'un traitement limitant la pression artérielle sur plusieurs années réduit le risque de démence. »
Dans certains cas, de simples modifications du mode de vie (alimentation riche en potassium, perte de poids, exercice, réduction du stress…) suffisent à améliorer la pression artérielle.
Le rapport de la commission Lancet de 2020 a donc identifié les plus grands facteurs de risque connus de démence comme le tabagisme, la consommation excessive d'alcool, l'hypertension artérielle, l'obésité, le diabète, les traumatismes crâniens, la dépression, la perte auditive et l'exposition à la pollution de l'air, ainsi que le manque d'exercice, d'éducation et de contact social. À part la pollution de l'air qui ne peut être modifiée que par des directives politiques et les traumatismes crâniens qui ne sont pas toujours évitables, tous ces facteurs peuvent être améliorés par des changements de mode de vie, notamment alimentaires.
Le protocole du Dr Bredesen vise d'ailleurs à améliorer la grande majorité de ces facteurs.
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