Voici les aliments à privilégier ou à éviter en prévention de cette maladie neurodégénérative, selon les derniers résultats de la recherche.

À quoi est due la maladie de Parkinson ? Quels sont les facteurs héréditaires ou environnementaux qui augmentent le risque de la développer ?
La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative d'évolution lente, qui se caractérise par la destruction de certains neurones du cerveau, situés dans la substance noire. D'après l'Inserm, plus de 167 000 personnes sont touchées par la maladie de Parkinson en France, et il y aurait environ 25 000 nouveaux diagnostics chaque année. Cette maladie invalidante est une cause majeure de handicap chez les personnes âgées.
Les principaux symptômes de la maladie de Parkinson sont :
La fréquence de la maladie augmente avec l'âge. Les jeunes adultes sont rarement touchés par la maladie qui apparaît plutôt en milieu et surtout en fin de vie (après 60 ans dans la majorité des cas). La maladie est très rare avant l'âge de 45 ans. Les hommes sont plus à risque que les femmes. Par conséquent l'âge et le sexe masculin apparaissent comme des facteurs favorisant la maladie.
En cas de maladie de Parkinson, certaines cellules nerveuses du cerveau dégénèrent ou meurent. La plupart des symptômes sont dus à la perte de neurones produisant de la dopamine, un neurotransmetteur, dans la substance noire du cerveau. Lorsque les taux de dopamine décroissent, l’activité du cerveau change et ces anomalies entraînent les symptômes de la maladie.
Les anomalies ne concernent pas que la substance noire. Il semble que le cerveau des personnes malades présente certaines modifications caractéristiques, même si les chercheurs ne savent pas pourquoi ces changements apparaissent :
La maladie de Parkinson est associée à des dysfonctionnements des mitochondries, les usines énergétiques des cellules. Quand des mitochondries sont défaillantes, elles sont normalement détruites par les cellules, grâce au processus de "mitophagie". Une hypothèse pour expliquer la maladie de Parkinson est que le dysfonctionnement des mitochondries provoquerait la neurodégénérescence, en raison d'un problème de mitophagie. Le dysfonctionnement des mitochondries pourrait aussi activer la réponse immunitaire.
Une étude expérimentale menée chez le ver Caenorhabditis elegans montre qu'une voie immunitaire est activée dans l'intestin quand les mitochondries sont défaillantes. D'après certains chercheurs, la maladie de Parkinson naîtrait dans l'intestin et se propagerait aux cellules nerveuses du cerveau.
L'étude du microbiote de patients et de personnes en bonne santé montre que la maladie de Parkinson est associée à une dysbiose, c'est-à-dire un déséquilibre dans la composition du microbiote intestinal. D'après des chercheurs qui ont étudié la flore intestinale de 490 patients, leur microbiote est "permissif aux maladies, comme en témoignent la surabondance d'agents pathogènes et des composants immunogènes"; ils observent aussi une "diminution des facteurs anti-inflammatoires et neuroprotecteurs limitant la capacité de récupération".
D'après l'Inserm, "On ne sait pas pour l’heure si la dysbiose favorise la maladie par le biais d’une inflammation locale, par la présence d’une bactérie spécifique ou par son impact sur la structure de l’alpha‑synucléine".
Les traitements actuels ne peuvent pas empêcher la maladie, mais ils traitent les symptômes moteurs. Ils consistent à utiliser de la L-dopa, un précurseur de la dopamine. La kinésithérapie, l'exercice physique, permettent d'améliorer la marche. La prise en charge du patient est adaptée en fonction de ses symptômes moteurs et cognitifs.
Si la cause de la maladie reste encore indéterminée, plusieurs facteurs entrent en jeu dans son apparition.
Certaines mutations génétiques peuvent entraîner la maladie mais elles restent rares sauf dans les cas de familles où plusieurs membres sont affectés. D'après l'Inserm, seulement 15 % des patients présenteraient des antécédents familiaux.
Des facteurs environnementaux augmentent le risque de maladie de Parkinson. En effet, l’exposition à certains polluants (herbicides et pesticides notamment) est liée à un risque accru de maladie de Parkinson. Cette maladie est plus fréquente chez les agriculteurs mais aussi chez les personnes qui vivent à la campagne sans utiliser de produits phytosanitaires dans leur activité professionnelle. L'exposition aux pesticides constitue donc un facteur de risque de la maladie de Parkinson.
La maladie de Parkinson est incurable. Toutefois l'alimentation pourrait aider à prévenir la maladie, notamment en luttant contre l'inflammation et le stress oxydant.
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