Fatigue, prise de poids, constipation… La thyroïdite d’Hashimoto apporte un lot d’inconforts aux personnes qui en souffrent. Découvrez ses origines possibles et comment elle se manifeste.

La thyroïde peut mal fonctionner pour différentes raisons : maladie auto-immune ou ablation de la thyroïde par exemple. Voici 3 causes d’hypothyroïdie plus rares mais qui peuvent être évitées.
L’hypothyroïdie est un état de carence en hormones thyroïdiennes qui entraîne de nombreux symptômes, tous associés à un ralentissement du métabolisme. Elle a différentes causes, la plus fréquente étant une maladie auto-immune : la thyroïdite d’Hashimoto. Mais elle peut aussi provenir de facteurs moins connus. En voici 3.
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Même si c’est plutôt rare, certains médicaments peuvent entraîner une hypothyroïdie. C’est le cas du lithium par exemple, prescrit contre les troubles bipolaires. Mais aussi de certains médicaments de chimiothérapie.
Très utilisée en cardiologie, l’amiodarone est un antiarythmique majeur très riche en iode. Cet iode s’accumule dans le tissu adipeux et est relargué durant plusieurs mois (jusqu’à 3 ans) après l’arrêt du traitement. La formule chimique de l’amiodarone comporte des analogies avec les hormones thyroïdiennes, qui peuvent expliquer certains des effets secondaires du médicament. L’amiodarone peut être responsable d’hypothyroïdie, chez environ 6 % des personnes traitées. Les bêta-bloquants (traitement de l’angine de poitrine et de l’hypertension artérielle) diminuent quant à eux la conversion de la T4 en T3, contribuant ainsi à certains cas d’hypothyroïdie.
Certains médicaments prescrits contre l’épilepsie (carbamazépine, oxcarbazépine, acide valproïque…) peuvent eux aussi entraîner une hypothyroïdie.
Les glucocorticoïdes (hydrocortisone) inhibent la sécrétion de TSH et diminuent la conversion de la T4 en T3. Mais même utilisés à haute dose sur un temps long, ils ne semblent pas causer directement une hypothyroïdie.
L’existence d’un état inflammatoire chronique a un effet profond sur tous les aspects du métabolisme de la thyroïde. L’inflammation perturbe ainsi le fonctionnement de l’axe hypothalamo-hypophyso-thyroïdien : une étude a montré qu’une injection unique de cytokines – des messagers de l’inflammation – réduit les taux sanguins de la TSH, des hormones T3 et T4 libres. L’inflammation chronique diminue également la conversion de T4 en T3.
Deux moyens naturels de lutte contre l’inflammation chronique :
Les fumeurs auraient cinq fois plus de risques de souffrir d’un problème de la thyroïde que les non-fumeurs. Ce serait, entre autres, parce que la fumée de la cigarette altère la fonction thyroïdienne, inhibe la captation d’iode par la thyroïde et freine la transformation d’hormone T4 en T3.
Par ailleurs, fumer peut réduire l’efficacité du traitement et joue un rôle dans les maladies thyroïdiennes auto-immunes, notamment la maladie de Basedow (ou de Graves).
Mais bonne nouvelle : à l’arrêt du tabac, ces liens disparaissent.
Pour en savoir plus sur l’hypothyroïdie et comment la traiter, lire Thyroïde les solutions naturelles du Dr Veroli
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