Une complémentation en coenzyme Q10 aiderait à réduire la fréquence et la durée des migraines.

Selon le Dr Josh Turknett, neurologue, de nombreuses migraines sont des céphalées « rebond » dues aux médicaments. Comment reconnaître et traiter ces maux de tête ? Les conseils de l’auteur d’En finir avec la migraine.
La migraine médicamenteuse, aussi appelée céphalée rebond, est un mal de tête causé par la surconsommation de médicaments antidouleur. Pourquoi se préoccuper de ce mal de tête particulier ? Parce que, selon le Dr Josh Turknett, spécialiste de la migraine, « si on ne traite pas les céphalées médicamenteuses en premier, tous les autres efforts que l’on peut faire en prévention de la migraine seront vains ». Si vous souffrez de migraine et que vous prenez régulièrement des médicaments, il faut envisager ce problème avant de mettre en place le programme préventif qu'il préconise. D'autant que si le mal de tête est d'origine médicamenteuse, prendre un comprimé pour le soulager ne fera «qu’augmenter son espérance de vie» explique le Dr Turknett. Alors comment savoir si sa migraine ou son mal de tête est dû aux médicaments ou non ?
Si les migraines ont tendance à se produire dès potron-minet cette caractéristique est encore plus vraie pour les céphalées rebond, en particulier si vous avez eu mal à la tête la veille. Les céphalées rebond sont présentes au réveil ou peu de temps après, et leur intensité s’accroît avec votre niveau d’activité physique.
Si l’intensité d’une migraine évolue graduellement, une céphalée rebond peut passer d’une douleur de 2 à 10 en quelques secondes avec un simple changement d’activité physique comme monter des escaliers ou porter une charge.
Et la douleur a tendance à se concentrer à la base du crâne.
Si vous devez prendre un antidouleur pour faire passer le mal de tête et qu’il semble moins efficace c’est un signe clair que vous avez affaire à une céphalée médicamenteuse.
Les personnes qui souffrent de céphalées rebond ne se rendent pas compte qu’il faut très peu de médicaments pour les déclencher. C’est pourquoi de nombreuses personnes en souffrent des années sans s’en rendre compte. Au-delà de deux jours de traitement par semaine, prendre plus de médicaments ne sert à rien d’autre qu’à provoquer ce type de céphalées. C’est pourquoi, selon le Dr Turknett « une stratégie de prévention solide doit représenter la pierre angulaire de tout traitement contre les migraines ».
Un zeste d’excitation, de stress, d’énervement entraîne une augmentation rapide de l’intensité de la douleur. Exactement comme pour l’activité physique.
Vous avez reconnu le mal de tête qui mine votre qualité de vie ? Que faire maintenant ? Voici les conseils de l’auteur d’En finir avec la migraine pour éradiquer les céphalées médicamenteuses.
C’est la règle la plus évidente et pourtant ce n’est pas la plus facile à suivre. Il faut absolument briser le cercle vicieux. Car arrêter de prendre des antidouleurs dans ce cas c’est aussi garantir que vos maux de tête ou migraines futurs seront soulagés par les médicaments et n’aggraveront plus votre problème. Profitez de quelques jours de congés si besoin. Si vraiment la douleur est trop importante, prenez un médicament conçu spécifiquement contre le mal de tête, donc soumis à prescription médicale et non pas un antidouleur en vente libre.
Le sucre, sous forme de glucose, est le carburant principal des migraines et maux de tête. En éliminant les sucres ajoutés et raffinés (sucreries, sodas, desserts sucrés, aliments industriels), en diminuant vos apports glucidiques (en supprimant les pommes de terre, les fruits, les céréales), vous arrêtez d’ajouter des bûches dans le feu des céphalées.
Un bon sommeil est essentiel contre le mal de tête et les migraines. Faites attention aux signes de fatigue (bâillements, paupières lourdes…) et couchez-vous dès qu’ils apparaissent. Veillez à dormir le temps qui vous est nécessaire pour être en forme le matin. Lisez par exemple le livre de Shawn Stevenson qui vous donne des dizaines de conseils issus de la recherche scientifique.
4. Évitez les perturbations émotionnelles
Puisque les émotions jouent un rôle néfaste dans ces maux de tête, toute pratique visant à diminuer les tumultes intérieurs est bonne à prendre.
Pratiquez la méditation de pleine conscience ou la cohérence cardiaque pour faire le tri entre pensées et émotions, pour éviter que le stress vous déborde, pour retrouver le calme.
5. Jeûnez
Cette règle n’est pas obligatoire mais sachez que le jeûne, et notamment celui appelé jeûne intermittent, est votre meilleur allié en cas de céphalées médicamenteuses. Il vous permettra d’éviter les pics de glycémie de manière sûre. Dans le jeûne intermittent il est conseillé de ne pas manger pendant 16 h d’affilée, de 8 heures du soir à midi le lendemain. Il suffit donc par exemple de manger tôt le soir et de sauter le petit déjeuner; c'est l'un des conseils donnés par JB Rives dans "Le Fasting". Si jeûner vous semble trop difficile, réduisez simplement vos apports caloriques, et surtout vos apports en glucides.
Ce n'est qu'une fois les céphalées médicamenteuses éradiquées que vous pourrez adopter une stratégie de prévention de la migraine efficace. Ce qui vous conduira donc à consommer moins de médicaments et donc à ne plus retomber dans lecercle vicieux des céphalées rebond. L'élément central d'une stratégie antimigraine efficace est, selon le Dr Turknett, un régime sans gluten et sans sucre contre les migraines, de type ancestral proche à la fois du régime Seignalet et du régime cétogène.
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