Glycémie, métabolisme des graisses... L'insuline est une hormone qui joue un rôle essentiel dans le fonctionnement de l'organisme. Quelles pathologies sont associées à cette hormone ?

Une nouvelle étude du Trinity College de Dublin montre que l’exercice physique a des effets bénéfiques chez les patients atteints de stéatose hépatique (NAFLD) même en l’absence de perte de poids et de changements alimentaires.
Causée par une accumulation excessive de graisse dans le foie, la stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD) peut entraîner une inflammation chronique du foie ou stéatohépatite non alcoolique (NASH en anglais). Cette maladie survient chez des personnes souffrant d'obésité, de diabète ou d'hypertension artérielle. En Europe, 20 à 30 % de la population générale est susceptible d’en souffrir. Sans traitement, une stéatose peut entraîner de graves complications telles que la fibrose hépatique, la cirrhose ou encore l'insuffisance hépatique et le cancer du foie.
En l’absence de médicament, les patients souffrant de NAFLD sont encouragés à changer leur mode de vie. L’accent est mis sur la perte de poids (de l’ordre de 7 à 10%) par l'intermédiaire de modifications de l'alimentation et la pratique d’une activité physique.
Or selon cette nouvelle étude, la pratique d’exercice physique régulière seule serait plus efficace pour améliorer les bilans hépatiques, réalisés par biopsie. L’entraînement physique permettrait ainsi de réduire la teneur en graisse du foie et d’améliorer les capacités respiratoires en 12 semaines, sans perte de poids.
L’exercice physique permet également de diminuer la résistance à l’insuline et le risque de diabète de type 2, facteurs qui augmentent le risque de stéatose hépatique.
Les personnes sont encouragées à augmenter progressivement leur niveau d’activité, excepté en cas de contre-indication due à une maladie.
Il est recommandé que les adultes pratiquent au choix :
L’idéal reste de combiner activité d’endurance et musculation comme le préconisent les auteurs du régime NASH contre la maladie du foie gras.
Une modification des habitudes alimentaires est également conseillée. Si on a beaucoup de poids à perdre, le mieux est de commencer par un régime hypocalorique. Il peut être remplacé ou suivi d’un régime méditerranéen à index glycémique bas. En favorisant les bonnes graisses (acides gras monoinsaturés et oméga-3) et un bon apport en antioxydants, il permet d'améliorer la santé du foie.
Pour en savoir plus sur l'alimentation et l'activité physique à mettre en place en cas de "foie gras", lire Le régime NASH contre la maladie du foie gras
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Dans un communiqué récent, l’Académie nationale de médecine s’inquiète de l’augmentation des cas de maladie du foie gras, et rappelle que la prévention est « indispensable ».
Si vous êtes en surpoids, surveillez votre statut en vitamine D : corriger un éventuel déficit pourrait vous aider à perdre du poids, de la graisse corporelle et améliorer votre santé métabolique.