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Quelle intervention diététique est la plus efficace contre la stéatose hépatique ou maladie du foie gras (NAFLD, NASH) ? Un essai clinique récent apporte des éléments de réponse.
Actuellement aucun traitement médicamenteux n’est encore disponible contre la maladie du foie gras (ou NAFLD), seules des recommandations hygiéno-diététiques sont efficaces. Et la perte de poids qui résulte d’un changement d’alimentation et d’une activité sportive régulière permet, dans certains cas, d'inverser cette maladie.
Le jeûne et le régime pauvre en glucides et riche en graisses (kéto ou LCHF) sont deux interventions diététiques qui sont encore regardées avec beaucoup de suspicion par les professionnels de santé en France. Pourtant la science s’intéresse à ses solutions et les études de qualité sont de plus en plus nombreuses. Une étude récente parue dans le Journal of Hepatology a comparé ces 2 approches diététiques alternatives aux recommandations classiques chez des personnes souffrant de stéatose hépatique.
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Dans cet essai clinique, 74 personnes dont la NAFLD a été formellement diagnostiquée (par imagerie médicale ou la présence de deux marqueurs métaboliques de la maladie) ont expérimenté pendant 12 semaines une intervention diététique, choisie au hasard. Un groupe de patients a suivi un jeûne 5:2 (restriction calorique pendant deux jours non consécutifs de la semaine), un autre a suivi un régime cétogène (pauvre en glucides, riche en graisses) et un troisième groupe a reçu des conseils diététiques classiques (groupe de contrôle). Elles ont toutes été suivies par téléphone durant l'intervention pour s'assurer de la bonne adhésion au programme.
Résultats : le régime cétogène et le jeûne 5:2 ont été plus efficaces que les recommandations classiques pour réduire la stéatose et le poids des patients atteints de NAFLD.
Rééquilibrage classique | Alimentation cétogène | Jeûne 5:2 | |
Réduction de la stéatose | -3,6% | -7,2% | -6,1% |
Perte de poids | -2,5 kg | -7,3 kg | -7,4 kg |
Le Dr Bourdua-Roy, dans sa clinique Reversa au Québec, associe ces deux pratiques pour aider ses patients à se débarrasser des maladies métaboliques telles que la maladie du foie gras : « Nous proposons à nos patients de réduire significativement les apports en glucides, d’éliminer le plus possible les aliments transformés et ultra-transformés, de même que les huiles produites industriellement à partir de graines et riches en oméga-6 (comme l’huile de pépins de raisin, de tournesol, de soja, etc.), et d’augmenter leurs apports en lipides. Il s’agit donc de leur enseigner à adopter une alimentation faible en glucides (100 g de glucides nets et moins par jour) ou cétogène (20 g de glucides nets et moins par jour). Nous leur enseignons également à pratiquer le jeûne intermittent, ainsi que le jeûne prolongé si cela les intéresse ». Et ce protocole obtient de très bons résultats.
Le régime méditerranéen à index glycémique bas semble aussi une intervention diététique gagnante contre la maladie du foie gras. Dans son livre Le régime NASH contre la maladie du foie gras, la diététicienne nutritionniste Angélique Houlbert donne toutes les clés pour adopter une telle alimentation ou un régime low carb, en plus de conseils pratiques de mode de vie, notamment pour l'activité physique.
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