La résistance à l’insuline, exprimée par l'indice HOMA, représente un risque de voir sa santé s’aggraver, même chez des personnes apparemment sans problème médical.
En digérant les fibres, la flore intestinale produit des composés qui réduiraient le risque de diabète.
Une nouvelle étude montre qu’un régime riche en fibres permet de diminuer le risque de diabète en agissant sur le microbiote intestinal. En effet, un régime riche en fibres favorise la production par les bactéries intestinales d’un métabolite secondaire, l'acide indole-propionique, qui protège la fonction de production d’insuline des cellules bêta. Cela permettrait de prévenir le diabète.
Les céréales complètes, les légumineuses, les fruits et les légumes sont les principales sources de fibres. Parce qu’elles ne peuvent pas être digérées telles quelles par l’intestin, ces longues molécules subissent la fermentation réalisée par des bactéries du microbiote intestinal. Les produits de cette fermentation, comme l’acide indole-propionique peuvent ensuite être assimilés par l’organisme.
2 groupes de 200 personnes en surpoids et présentant une intolérance au glucose ont participé à l’étude. Des analyses de sang ont été réalisées chez ces participants qui ont soit développé un diabète dans les 5 ans, soit n’ont pas développé de diabète au cours des 15 ans de suivi.
Les analyses montrent que des niveaux plus élevés d’acide indole-propionique sont associés à une réduction du risque de développer un diabète. Or, les chercheurs montrent qu’il existe un lien direct entre les apports en fibres et la production d’acide indole-propionique indiquant la relation étroite entre régime alimentaire, microbiote intestinal, métabolisme du glucose et de l’insuline et risque de diabète.
L’acide indole-propionique et des métabolites lipidiques variés sont associés à une meilleure production et une meilleure sensibilité à l’insuline respectivement, mais également à un niveau d'inflammation plus faible.
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