La candidose chronique est une infection qui commence dans les intestins et qui peut se propager dans tout le système digestif et passer dans les autres organes. Comment prévenir et guérir de cette infection le plus naturellement possible ?

Les glucides raffinés, très transformés, sucrés, ont des effets anti-stress à court terme. Mais peuvent rendre plus vulnérable face au coronavirus.
Pendant le confinement, les achats alimentaires se sont moins portés sur des produits bruts que des produits transformés peut-être par crainte d’une contamination pouvant toucher les aliments bruts mais aussi parce qu’ils sont bon marché, se conservent longtemps et sont rapidement préparés.
Malheureusement, ils apportent aussi des glucides dits « rapides », ou pour adopter une terminologie plus scientifique, à index glycémique (IG) élevé.
Elvire Nérin, ingénieure en biotechnologie et co-auteure du Nouveau Régime IG encourage à limiter les aliments ultra-transformés et les céréales raffinées comme les céréales du petit-déjeuner, le pain blanc, le pain de mie, les viennoiseries, les pâtes à la farine blanche, le riz blanc, et les aliments sucrés, y compris jus de fruits.
Ces aliments sont souvent pauvres en fibres. Ils sont rapidement absorbés et convertis en glucose dans le corps, provoquant des pics de glycémie et d'insuline – une hormone du pancréas qui favorise le stockage des graisses – et empêchant la libération d'hormones qui contrôlent la faim comme le GLP-1.
Pour en savoir plus, lire : Le nouveau régime IG
Mais en période de stress, ce n’est pas facile de s’en passer. La raison en est qu’en élevant la glycémie, ces aliments jouent un rôle apaisant sur l’humeur : ils favorisent le passage d’un acide aminé, le L-tryptophane, dans le cerveau. Celui-ci est le précurseur d’un messager chimique qui « console », la sérotonine.
« Le problème, dit Elvire Nérin, c’est que leur consommation régulière nuit à la santé métabolique : elle favorise la prise de poids et augmente les risques de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires, trois conditions qui exposent à un risque élevé de complications en cas de COVID-19. »
Environ 60 à 70 pour cent des aliments ultra-transformés contiennent des glucides raffinés comme ingrédient principal. Comme c’est le cas dans les céréales du petit déjeuner, ces glucides (souvent des céréales) sont souvent broyés par des rouleaux en acier avant d’être pulvérisés sous haute pression. La cuisson-extrusion est un processus thermique et mécanique qui modifie considérablement les structures chimiques des céréales, décomposant leurs longues chaînes de glucose en petites molécules d'amidon qui libèrent rapidement leur glucose dans le sang.
Pour en savoir plus, lire : Halte aux aliments ultra transformés ! MANGEONS VRAI
Alors que notre tube digestif est conçu pour extraire lentement le glucose des aliments bruts tels les tubercules prisés par nos ancêtres du paléolithique, les techniques de transformation modernes pré-digèrent en quelque sorte ces aliments pour nous : ils arrivent dans nos estomacs sous forme de pâte molle et poreuse, et le glucose qu'ils contiennent est absorbé dans le duodénum, bien trop tôt et bien trop vite.
>> Tableau des index glycémiques
Au supermarché, on privilégiera les aliments bruts, mais on peut aussi acheter des aliments industriels, car tous ne sont pas mauvais. Il faut juste éviter ceux qui sont ultra-transformés. Pour vous aider, LaNutrition publie sa célèbre collection de guides Le Bon Choix, et des articles pour y voir plus clair.
Pour en savoir plus, lire : Arrêtons de saboter notre immunité, de Thierry Souccar
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