La dépression serait une maladie liée à un état inflammatoire. L'alimentation joue un rôle important.

Une alimentation inflammatoire a été liée à un risque accru d’aggravation de l'insuffisance cardiaque et de mortalité dans une étude récente.
L’inflammation chronique endommage nos cellules et nos tissus et est impliquée dans de nombreuses maladies chroniques, notamment les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 ou encore le cancer.
Le stress, le manque d’activité physique, l’exposition à des substances toxiques de l’environnement contribuent tous à l’inflammation chronique, mais l’alimentation joue également un grand rôle. Certains aliments comme la viande rouge, les céréales raffinées ou encore les produits laitiers sont en effet pro-inflammatoires. En évitant de les consommer, il est possible de réduire le risque de maladie cardiovasculaire et de mortalité.
De la même façon, une alimentation qui combat l’inflammation peut-elle être bénéfique à des personnes atteintes d’insuffisance cardiaque ? C’est à cette question qu’ont répondu des chercheurs dont les résultats ont été présentés à la dernière session scientifique de l’American Heart Association. L’insuffisance cardiaque se définit par l’incapacité du muscle cardiaque à fournir l'effort nécessaire au fonctionnement normal de l'organisme.
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Les chercheurs ont utilisé les données d’une étude dans laquelle 213 personnes souffrant d’insuffisance cardiaque ont noté pendant 4 jours leurs apports alimentaires. Les régimes alimentaires des participants ont ensuite été classés suivant un indice déterminant le potentiel inflammatoire de l’alimentation.
Après un suivi d’un an, les chercheurs ont trouvé que les participants ayant une alimentation avec un indice inflammatoire plus élevé avaient deux fois plus de risque de mourir ou d’être hospitalisés que ceux qui avaient une alimentation avec un score inflammatoire plus faible. Mais cette étude ne permet pas d'établir un lien de cause à effet entre l'alimentation et ce risque.
Limiter les aliments pro-inflammatoires (aliments ultra-transformés, viande rouge, produits à index glycémique élevé...) et favoriser ceux qui ont des propriétés anti-inflammatoires pourrait être une bonne stratégie pour diminuer le risque de mortalité. D'autant que les aliments inflammatoires sont associés à de nombreuses maladies chroniques.
Un des conseils à suivre pour lutter contre l’inflammation, c'est d'adopter une alimentation à index glycémique bas. Il faut également mettre l’accent sur les fruits et légumes, riches en fibres, vitamines et minéraux et en antioxydants. Les oméga-3 sont également utiles : privilégiez donc les poissons gras (sardines, maquereaux, anchois, saumon), les noix, l’huile de colza, les graines de lin. Et n’oubliez pas l’activité physique qui diminue l’inflammation et favorise une bonne santé cardiovasculaire.
Enfin, dans un autre registre, les thérapies comportementales et cognitives permettraient de réduire l'inflammation chronique.
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