Le poids est sans conteste le facteur de risque majeur du diabète de type 2. 60 % des diabétiques sont obèses ou en surpoids. Une bonne raison de garder un œil sur sa balance. Mais le tour de taille est lui aussi un facteur à surveiller.

Il existe un lien entre le diabète des chiens et celui de leur propriétaire selon une étude récente. Mais aucune relation de ce type n’a été trouvée pour les chats.
Dans le monde plus de 400 millions de personnes sont diabétiques, dont environ 3 millions en France. Ce nombre augmente à cause du vieillissement de la population, des changements alimentaires et des modes de vie, se traduisant par plus d’obésité et de sédentarité.
En parallèle, les animaux de compagnie, chiens et chats, peuvent eux aussi devenir diabétiques. Tout comme chez les humains, l’alimentation, l’activité physique, l’obésité influencent leur risque de diabète. On peut donc se demander s’il existe un lien entre le diabète d’un chien ou d’un chat et celui de son maître. Des travaux précédents ont en effet montré un lien entre l’adiposité (le taux de graisse) d’un chien et celle de son propriétaire.
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Cette étude paraît dans l’édition de Noël du British Medical Journal, qui chaque année propose des sujets un peu « décalés » et légers pour les fêtes. Elle a été réalisée par des chercheurs suédois et britanniques qui ont utilisé les données d’une assurance vétérinaire en Suède pour :
Le suivi a duré pendant six années.
Les chercheurs ont trouvé un lien entre le fait d'avoir un chien diabétique et un risque de diabète de type 2 augmenté de 38% par rapport à celui des propriétaires d’un chien non diabétique. Inversement, un chien dont le maître est diabétique de type 2 avait 28 % de risque supplémentaire d’être lui aussi diabétique, par rapport à un chien dont le maître ne l’est pas.
Cette relation entre le diabète d'un chien et celui de son maître pourrait signifier que les propriétaires de chiens et leurs animaux ont des points communs au niveau de leurs comportements, en particulier concernant l’activité physique et l’alimentation. Par exemple, un chien mange parfois des restes provenant du repas de son maître.
En revanche, il n’existe aucun lien entre le diabète d’un chat et celui de son propriétaire. Pourtant, le diabète du chat ressemble plus au diabète de type 2 humain, que chez le chien. L’étude suggère qu’il y aurait moins de lien entre le mode de vie d’un chat et celui de son propriétaire, par exemple concernant l’activité physique. Les chats vont plus facilement à l’extérieur sans être sous la surveillance de leur maître.
Les auteurs signalent aussi que les animaux de compagnie et leurs maîtres qui vivent sous le même toit sont souvent exposés aux mêmes polluants et perturbateurs endocriniens et que ces molécules pourraient agir sur le risque de diabète.
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Découvrir la boutiqueLe poids est sans conteste le facteur de risque majeur du diabète de type 2. 60 % des diabétiques sont obèses ou en surpoids. Une bonne raison de garder un œil sur sa balance. Mais le tour de taille est lui aussi un facteur à surveiller.
Olivier Persin, diététicien convaincu de l’intérêt d’utiliser l’index glycémique dans la gestion du diabète, a effectué plusieurs stages dans les services de diabétologie d’institutions hospitalières. Là, il s’est rendu compte du gouffre qui existe entre ce qui devrait être systématiquement proposé au patient diabétique et ce qui est réellement appliqué. Témoignage.
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