Oubliez les 10 000 pas par jour : une nouvelle étude suggère que vous pouvez réduire votre risque cardiovasculaire en montant au moins six étages d’escaliers chaque jour.
Une étude italienne menée sur près de 23 000 personnes rapporte les effets bénéfiques de la consommation de piment sur le risque de mortalité, en particulier par maladies cardiovasculaires.
Pourquoi c’est important
Le piment, emblême de LaNutrition.fr, est une des épices les plus utilisées en cuisine. On lui attribue plusieurs effets bénéfiques sur la santé, notamment grâce à son composant actif, la capsaïcine. Le piment permettrait ainsi de contrôler l’insuline, d’éviter surpoids et obésité, et de réduire la taille des tumeurs pancréatiques chez des souris. Il possède également des propriétés basifiantes.
Une nouvelle étude parue dans le Journal of the American College of Cardiology suggère un effet bénéfique du piment sur le risque de mortalité toutes causes et sur le risque de mortalité cardiovasculaire.
L’étude
Les chercheurs ont analysé les données de 22 811 participants. Ils ont suivi leur état de santé sur une période de 8 ans et ont recueilli leur habitudes alimentaires grâce à des questionnaires.
Les résultats montrent que les personnes qui consomment des piments régulièrement (au moins 4 fois par semaine) ont un risque de mortalité toutes causes et par maladies cardiovasculaires diminué respectivement de 23% et 34% par rapport aux personnes qui n’en consomment pas. L’effet potentiellement bénéfique de la consommation régulière de piment est particulièrement important sur le risque de mortalité par crise cardiaque (diminution du risque de 44%) et celui de mortalité cérébrovasculaire (diminution du risque de 61%). Il faut rappeler qu'il s'agit d'une étude d'observation qui décrit une association, mais ne peut pas conclure à une relation de cause à effet : autrement dit, la consommation de piment pourrait n'être qu'un trait d'un mode de vie globalement protecteur.
Un des résultats intéressants de l’étude est que l’effet potentiellement protecteur du piment vis-à-vis du risque de mortalité semble indépendant du type d’alimentation adoptée par les participants. L'association avec une mortalité plus faible est toujours présente, que l’alimentation soit saine - comme le régime méditerranéen - ou moins saine. Selon les chercheurs, cela pourrait signifier que le simple ajout de piment dans l’alimentation pourrait avoir des effets bénéfiques sur la santé, notamment cardiovasculaire.
Plusieurs mécanismes sont envisagés pour expliquer le rôle bénéfique du piment, s'il est avéré : une amélioration du profil lipidique, un effet bénéfique sur la perte de poids et donc sur le risque de maladies métabolique et cardiovasculaire et enfin des propriétés anti-inflammatoires. Dans cette étude les chercheurs n’ont pas réussi à mettre en avant un mécanisme particulier. Cependant, s'il existe, il pourrait être dû à la capsaïcine.
En pratique
Les épices, en plus de relever le goût de vos plats, sont un véritable atout santé en cuisine. Riches en antioxydants, elles limiteraient l’augmentation des taux d’insuline et de triglycérides qui fait suite aux repas. Certaines sont même efficaces contre la douleur. Comme on les utilise généralement en très petite quantité, le mieux est d’en mettre dans vos plats en alternance avec les aromates, sans oublier de varier les plaisirs… Une consommation fréquente d'épices peu agressives comme le gingembre ou le curcuma est recommandée pour en tirer tous les bénéfices santé. Le piment fait partie des épices fortes ou agressives, qu'il faut consommer avec précaution en cas de troubles et problèmes digestifs et en cas de maladie auto-immune ou d'auto-immunité car il contribue à la perméabilité intestinale et peut donc entretenir ces problèmes.