Différentes études ont trouvé un lien entre des infections courantes et le développement de la maladie d’Alzheimer.

Les personnes en bonne santé qui ont une alimentation riche en sucres et en aliments à index glycémique élevé ont plus de plaques amyloïdes dans le cerveau, augmentant leur risque de démence plus tard. Il n'est pas trop tard pour changer.
Une nouvelle étude parue dans l’American Journal of Clinical Nutrition montre que chez des personnes ne présentant pas de troubles cognitifs, une alimentation riche en sucres et en aliments à index glycémique élevé augmente la quantité de plaques amyloïdes dans le cerveau, augmentant ainsi le risque de progression vers une maladie d’Alzheimer.
La maladie d’Alzheimer est associée à une accumulation importante de plaques amyloïdes dans le cerveau, même si l’on ignore s’il agit plutôt d’une cause ou d’une conséquence de la maladie. «Chez des personnes ne présentant pas de troubles cognitifs, on retrouve dans 20 à 40% des cas des dépôts amyloïdes cérébraux augmentant ainsi leur risque de développer la maladie d’Alzheimer» expliquent les chercheurs. Elles ont un risque plus élevé d’atrophie cérébrale. «Ces personnes font d’ailleurs l’objet d’études d’intervention pour essayer de prévenir ou retarder l’apparition de la maladie d’Alzheimer avec un intérêt particulier pour des facteurs du mode de vie, comme l’alimentation».
Les études actuelles montrent qu’une altération du métabolisme du glucose et une hyperglycémie sont associées à un risque plus élevé de maladie d’Alzheimer. «Par exemple, les personnes atteintes de diabète de type-2 et ayant une glycémie élevée ont un risque plus important de démence et ont une progression plus rapide d’une déficience cognitive légère vers une maladie d’Alzheimer».
De plus, une étude récente a montré qu’une anomalie du glucose à jeûn était associée à une augmentation de la charge amyloïde dans le cerveau dans une population d’adultes ayant des capacités cognitives normales.
Le type de glucides et leur quantité impactent fortement le métabolisme du glucose. Les chercheurs ont donc voulu étudier dans une population de 128 adultes âgés de plus de 65 ans et sans troubles cognitifs, la relation entre les apports d’aliments connus pour modifier la glycémie et la présence de plaques amyloïdes, évaluée par une technique d’imagerie moléculaire.
Les résultats montrent que les personnes qui ont des apports élevés en sucres et en glucides et une alimentation à charge glycémique élevée ont également un niveau plus élevé de plaques amyloïdes dans le cerveau. Les participants ayant les apports les plus élevés en sucres avaient globalement les performances cognitives les plus faibles. ». Ces résultats montrent l'importance de l'alimentation pour prévenir la maladie d'Alzheimer. Des études antérieures ont d'ailleurs montré une relation entre d’autres nutriments et la présence de plaques amyloïdes. Par exemple, des apports plus importants en vitamine B12, vitamine D, zinc et oméga-3 sont associés à moins de plaques amyloïdes.
Cette étude confirme que pour maintenir le corps dans un état de santé global, il faut veiller entre autres à la qualité des glucides que l'on consomme donc mieux les choisir, et ajuster les quantités consommées au niveau d'activité physique. LaNutrition recommande depuis l'origine de se diriger vers des aliments à index glycémique bas à modéré, de limiter les aliments sucrés et les aliments ultra-transformés (qui contribuent pour 90% aux sucres ajoutés).
En plus des nombreux articles de ce site, nous vous suggérons les livres suivants :
Les meilleurs livres et compléments alimentaires sélectionnés pour vous par NUTRISTORE, la boutique de la nutrition.
Découvrir la boutiqueDifférentes études ont trouvé un lien entre des infections courantes et le développement de la maladie d’Alzheimer.
Une alimentation de type cétogène, comme dans le protocole Recode, améliorerait les troubles cognitifs légers et la maladie d'Alzheimer. Les effets sur Parkinson restent à évaluer.
Pour le neurologue Dale Bredesen, des changements visant l'alimentation, le stress, le sommeil, la socialisation, sont les leviers les plus puissants pour prévenir et inverser déclin cognitif et maladie d'Alzheimer. Mais il faut agir tôt.