Le poids est sans conteste le facteur de risque majeur du diabète de type 2. 60 % des diabétiques sont obèses ou en surpoids. Une bonne raison de garder un œil sur sa balance. Mais le tour de taille est lui aussi un facteur à surveiller.

La consommation régulière de sardines, en augmentant le taux d’oméga-3, pourrait prévenir la survenue du diabète de type 2.
Le diabète de type 2 est une maladie métabolique en pleine expansion. Or il est possible de la prévenir, et dans certains cas de la guérir, par de simples mesures de mode de vie. Une fois déclarée, cette maladie expose à un risque de complications et de maladies cardiovasculaires. Ces risques ont un coût sur la collectivité mais aussi en termes de qualité de vie pour les malades.
Les personnes qui font le plein d’oméga-3 auraient moins de risques de développer un diabète de type 2 que celles qui en consomment peu. Telles sont les conclusions de deux études publiées dans l’American Journal of Clinical Nutrition. Elles confirment ainsi les potentiels bénéfices de ces acides gras contre le diabète.
La première étude a été menée par les chercheurs de l’université de Washington, à Seattle, sur 3088 personnes âgées afin d’évaluer la relation entre le taux d’oméga-3 (DHA, EPA et ALA) sanguin et le risque de diabète. Au cours des 10 années de suivi, 204 personnes ont développé un diabète de type 2. Celles qui ont les taux les plus élevés d’EPA et de DHA ont moins de risques de diabète que celles qui ont les taux les plus bas. De même, des taux élevés d’ALA sont associés à une réduction du risque.
Pour la seconde étude, les chercheurs de l’université du Minnesota, à Minneapolis, ont suivi 43 176 adultes âgés de 45 à 74 ans durant 10 ans. Les participants ont détaillé leur consommation d'oméga-3, et notamment d’ALA. Durant le suivi, 2252 personnes ont développé un diabète. Les résultats montrent que chez celles qui ont les taux d’ALA les plus élevés, le risque de diabète est réduit de 22 %.
En 2021, une étude espagnole publiée dans le journal Clinical Nutrition a trouvé un lien entre la consommation de sardine, un poisson gras riche en oméga-3, et un risque moindre de souffrir de diabète. Dans cette étude clinique randomisée, les chercheurs ont évalué les effets de la consommation de sardines deux fois par semaine pendant un an chez 152 personnes âgées de plus de 65 ans et prédiabétiques. Tous les participants ont bénéficié d'un programme nutritionnel destiné à réduire leur risque de diabète mais seule la moitié d'entre eux a aussi consommé 200 g de sardines par semaine (deux conserves de sardines à l'huile d'olive).
Au départ, dans le "groupe sardine", 37% des participants étaient considérés comme à haut risque de développer un diabète. Après un an d'intervention, seuls 8% des participants restaient à haut risque de cette maladie. Dans l'autre groupe, il n'y a pas eu de différence aussi significative entre le nombre de participants à haut risque avant et après l'intervention (27% au départ, 22% après l'intervention).
L'auteure principale de l'étude, Diana Rizzolo, conclut que la sardine, un poisson peu coûteux et facile à trouver, "doit être recommandée aux plus de 65 ans car c'est un moyen sûr de prévenir le diabète de type 2". Elle insiste sur le fait que cet aliment apporte à la fois des oméga-3, de la taurine, du calcium et de la vitamine D et que cette synergie d'éléments dans la sardine ne peut sûrement pas être reproduite par la consommation de compléments alimentaires, même pris en association.
2 boîtes de sardines par semaine, conservées dans une huile protectrice comme l'huile d'olive, s'avère un moyen peu coûteux et facile de réduire son risque de diabète de type 2. Dans le même temps, cela permet de limiter aussi le risque de maladies cardiovasculaires. On peut tout à fait manger du maquereau pour éviter toute monotonie, ce poisson gras riche en oméga-3 se trouvant facilement aussi en conserve.
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