Dossier complet : les bons gestes face au coronavirus

14 articles
Dossier
gel_desinfectant_et_masques.jpg
Voici, rassemblés dans ce dossier, tous les articles qui vous aideront à vous protéger concrètement du coronavirus (et des épidémies virales en général) : hygiène, alimentation, compléments alimentaires...

Sommaire

1
Comment bien utiliser le gel hydro-alcoolique pour l'hygiène des mains
2
Comment gérer ses courses en période d’épidémie
3
3 conseils d’un expert des maladies infectieuses pour se prémunir contre le nouveau coronavirus
4
Coronavirus : faut-il porter un masque même si on n'est pas malade ?
5
Coronavirus: comment porter un masque correctement ?
6
Coronavirus : les masques maison sont-ils efficaces ?
7
Port du masque : comment prendre soin de votre peau
8
Se toucher le visage : un geste à risque (et comment arrêter)
9
COVID-19 : le virus se transmet-il via l’argent liquide et le courrier ?
10
Coronavirus et grippe : quelles différences ?
11
Les aliments qui renforcent l’immunité 
12
Peut-on prévenir l’infection par coronavirus avec de la vitamine D ?
13
Comment restaurer naturellement son immunité
14
Sportifs : comment faire de l’exercice sans diminuer l’immunité
1 Comment bien utiliser le gel hydro-alcoolique pour l'hygiène des mains

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a fourni des préconisations pour l'utilisation des gels hydro-alcooliques. LaNutrition les a complétées avec les éléments fournis aux médecins français en cette épidémie de coronavirus.

Par Collectif LaNutrition.fr Publié le 13/03/2020 Mis à jour le 15/04/2020

Voici comment bien utiliser un gel hydro-alcoolique, selon l'OMS et LaNutrition (avec Coline Nérin, étudiante en médecine).

Remplir la paume d'une main avec le produit hydro-alcoolique, recouvrir toutes les surfaces des mains jusqu'aux poignets et frictionner jusqu'à ce que ce que ce soit entièrement sec :

  • paume contre paume par mouvement de rotation, en insistant bien, jusqu'aux poignets
  • le dos de la main gauche avec un mouvement d'avant en arrière exercé par la paume droite, et vice et versa,
  • les espaces interdigitaux paume contre paume, doigts entrelacés, en exerçant un mouvement d'avant en arrière,
  • les dos des doigts en les tenant dans la paume des mains opposées avec un mouvement d'aller-retour latéral, en n'oubliant pas les ongles
  • le pouce de la main gauche par rotation dans la paume refermée de la main droite, et vice et versa,
  • la pulpe des doigts de la main droite par rotation contre la paume de la main gauche, et vice et versa.

Le tout prend 20-30 secondes, pas moins.

Si vos mains sont sales, lavez-les au savon et à l'eau selon le même procédé. pendant 20-30 secondes.

2 Comment gérer ses courses en période d’épidémie

Le point sur les attitudes à mettre en place pour se protéger et protéger les autres lors des (rares) sorties.

Par Collectif LaNutrition.fr Publié le 24/03/2020 Mis à jour le 15/04/2020

Puisqu'aucune surveillance n’a été mise en place pour vérifier que les personnes ne sortent pas tous les jours pour faire leurs courses en période de confinement, à chacun de prendre ses responsabilités. Le bon sens de chacun est à l’honneur en temps de crise, même s’il n’est pas facile de s’adapter à une telle situation.

LaNutrition vous donne quelques conseils pour vous organiser lors de vos sorties.

Optimiser votre sortie

La sortie doit être hebdomadaire et devra servir à réaliser le maximum de tâches : pharmacie, courses, boulangerie, station-service… Pour ce qui est des courses, la tâche la plus critique, il est important de s’organiser. Avec une liste de courses préparée au préalable pour ne pas perdre trop de temps dans les rayons. De même pour le parcours en magasin, visualiser les rayons et tracer le parcours peut permettre de ne pas hésiter et de ne pas engorger les allées.

En route vers le magasin 

Certaines études ont montré que le virus SARS-CoV-2 avait une durée de survie variable selon les surfaces. Une étude récente publiée dans le New England Journal of Medicine a trouvé que le virus peut être détecté sur du cuivre jusqu'à 4 heures après, 24 heures pour du carton et 72 heures pour le plastique et l'acier. Mais il faut souligner que détection ne signifie pas nécessairement risque d'infection, car un minimum de particules sont nécessaires pour être infectieuses, et le nombre de ces particules diminue rapidement avec le temps. (1)(2)

Le plus important est de veiller à ne pas se toucher le visage, se tenir éloigner le plus possible des personnes, et nettoyer avec une lingette désinfectante le matériel que l’on a touché notamment les paniers ou les caddies pour protéger les autres. Le mieux étant, bien sûr, d’apporter son propre panier. Il est déconseillé de faire ses courses en gants, qui peuvent être infectés. Mieux vaut des lavages des mains récurrents en commençant juste avant de sortir de la maison et durant et après le voyage avec par exemple une solution hydroalcoolique.

Voici quelques conseils quand vous serez dans le magasin :

  • Ne toucher que les produits que vous êtes sûr de prendre
  • Séparer le frais et l’épicerie

Le retour à la maison

Il est préférable d’entreposer le sac d’épicerie au moins 24 h avant de le déballer.

Pour le frais, il faudra nettoyer les emballages avec une lingette désinfectante ou un papier imbibé d'alcool à 70° avant de les ranger, ou bien enlever les emballages et placer les produits dans des Tupperwares ou bien d’autres emballages propres.

Pour les fruits et légumes, il faudra les laver à l’eau avec un peu de vinaigre d’alcool, les rincer abondamment et les entreposer quelques heures dans un endroit propre avant de les consommer ou de les mettre au frais. On peut aussi, en prenant les précautions qui s'imposent nettoyer les fruits et légumes pour les débarrasser de leur terre puis les faire tremper cinq minutes dans de l'eau à laquelle on aura ajouté un peu d'eau de Javel (du commerce, à 2,6% de chlore actif), par exemple 10 gouttes par litre d'eau ; rincer ensuite abondamment.

Lire notre dossier complet : Les bons gestes face au coronavirus

Le cas de la boulangerie

Il n’y aucun risque de contamination avec des aliments cuits à haute température comme le pain. Cependant, en boulangerie, l’employé peut être emmené à contaminer la baguette ou son emballage après la cuisson. De retour à la maison, il ne faudra pas consommer le pain directement, il est possible de le passer au four à 60° pendant 4 minutes. En effet, selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses), « un traitement thermique à 63°C pendant quatre minutes permet de diviser par 10 000 la contamination d'un produit alimentaire ».

Pour les personnes à risque

Pour les personnes âgées ou atteintes de la maladie potentiellement à risque d’infection, le mieux est de déléguer la tâche des courses à quelqu’un de proche (famille ou voisinage).

Si vous n’avez pas d’autre choix que de faire les courses vous-même, de nombreuses précautions peuvent être prises :

  • Mettre tous les conseils précédemment cités en pratique.
  • Préférer le drive.
  • Contacter votre magasin pour savoir si des créneaux horaires sont mis à disposition pour les personnes à risques.

Conclusion

Au risque de paraître maniaques, ces précautions sont conseillées, en plus de la quarantaine à laquelle la population est soumise, pour endiguer la contamination par le SARS-CoV-2.

À lire aussi : Immunité naturelle

3 3 conseils d’un expert des maladies infectieuses pour se prémunir contre le nouveau coronavirus

Le Pr Ian Lipkin, spécialiste des coronavirus, donne 3 conseils simples contre le risque d’infection respiratoire en période épidémique.

Par Thierry Souccar Publié le 13/02/2020 Mis à jour le 15/04/2020

W. Ian Lipkin est l’un des grands spécialistes internationaux des coronavirus et des maladies infectieuses. Il est professeur d'épidémiologie à l'université de Columbia (New York). Il dirige aussi dirige le Centre collaborateur de l'Organisation mondiale de la santé pour le diagnostic des zoonoses et des maladies infectieuses émergentes. Il a conseillé le réalisateur Steven Soderbergh pour le scénario du film Contagion (2011), un thriller basé sur l'épidémie de SRAS de 2003 et la pandémie de grippe de 2009.

L'épidémie de coronavirus se déroulant selon un scénario proche de celui du film, le journaliste Ramy Inocencio lui a demandé, pour la chaîne américaine CBS News, quelles mesures adopter à titre individuel en période d’épidémie.

« Portez un masque » (norme américaine N95, norme européenne FFP2)

Pr Lipkin : « Je pense que le port du masque aide. Pour deux raisons : premièrement, si vous toussez et que vous utilisez un masque approprié, il retient les gouttelettes qui contiennent le virus. C'est un aspect. L'autre, bien sûr, c'est que si vous portez un masque, cela vous rend plus conscient de ce que vous faites avec vos mains. Parfois, les infections se propagent non pas parce que quelqu'un tousse sur vous ou vous éternue dessus, mais parce que vous avez touché quelque chose d'infecté et que vous touchez ensuite vos yeux, votre nez, votre bouche. Si vous portez un masque, vous avez beaucoup moins de chances de le faire".

« Portez des gants »

« L'autre chose que je recommande, c'est que si vous êtes dans les transports publics, comme le métro ou le bus, portez des gants. Ce ne sont pas forcément des gants chirurgicaux, rien de fantaisiste, juste des gants ordinaires. En hiver, contrairement au masque qui vous fait paraître un peu louche, personne ne vous regarde bizarrement si vous portez des gants. Je prends le métro à New York et je porte des gants. »

« Embrassez en l’air »

« Vous avez posé une question sur les masques, qui sont souvent portés en Asie. Les gens en Asie veulent se protéger les uns les autres. Il y a ce concept de distanciation sociale qui signifie simplement qu'on essaie d'augmenter l’espace entre l'un et l'autre. On ne se serre pas les mains. Si on s’embrasse, c’est avec des baisers « en l’air » ».

Le Pr Lipkin conclut cet entretien sur une note raisonnablement optimiste : « Nous allons vers des journées plus chaudes ; avec le réchauffement, il y a plus d’humidité dans les gouttelettes qui contiennent le virus ce qui signifie que quand les personnes contaminées éternuent ou toussent, le virus ne va pas très loin. »

4 Coronavirus : faut-il porter un masque même si on n'est pas malade ?

Selon les autorités, le masque est inutile si on n'a pas de symptômes. Mais tous les chercheurs ne sont pas de cet avis. 

Par Collectif LaNutrition.fr Publié le 13/03/2020 Mis à jour le 15/04/2020

L’Organisation mondiale de la santé et les autorités sanitaires de nombreux pays déconseillent aux personnes qui n’ont pas de symptômes d’infection au coronavirus de porter des masques. Ils justifient cette recommandation par le fait qu’il n’existe pas de preuves que le masque protège de l’infection. Plus prosaïquement, ils craignent que des achats massifs de masques par la population ne permettent pas d’équiper ceux qui en ont le plus besoin, patients...

Cet article est réservé aux abonnés

Déjà abonné
Pas encore abonné
5 Coronavirus: comment porter un masque correctement ?

De plus en plus de voix en France s’élèvent pour promouvoir le port généralisé du masque « fait maison » contre le Covid-19, à défaut de « vrais » masques pour tout le monde. Mais mal utilisés, ces masques ne protègent pas. Découvrez comment bien vous en servir.

Par Collectif LaNutrition.fr Publié le 10/04/2020 Mis à jour le 15/04/2020

Avant tout, rappelons que les masques « maison » sont une mesure barrière qui vient s’ajouter aux 5 autres mesures : se laver les mains très régulièrement, éternuer dans son coude, utiliser des mouchoirs à usage unique, saluer sans se serrer la main et éviter les embrassades, porter un masque quand on est malade. Se croire protégé par le masque et oublier le reste pourrait être une grave erreur. 

Ainsi, selon le Dr Chang, spécialiste des maladies infectieuses pédiatriques, « aucun des pays qui semblent avoir le COVID-19 sous contrôle n'a utilisé les masques en tissu comme seule intervention. La Chine a mis en place des mesures d'isolement strictes, et en Corée du Sud, la distanciation sociale et les tests de dépistage approfondis ont constitué des étapes importantes. » 

Le port du masque aura cependant une place beaucoup plus importante lors de la phase 4, celle où le confinement sera levé mais où les mesures barrières seront décisives sous peine de faire face à une nouvelle vague épidémique.

>> Coronavirus : les masques maison sont-ils efficaces ?

Comment fabriquer son propre masque ?

De multiples tutoriels ont vu le jour partout sur le Net. Comme LaNutrition vous l'a dit, un site, stop-postillons.fr, regroupe plus de 30 tutoriels, et notamment les patrons conçus par les centres hospitaliers. Avec des niveaux de difficulté (avec couture ou sans couture) différents selon le matériel à disposition, tout le monde est désormais en mesure de fabriquer son propre masque.

>> Stop-postillons.fr : un site pour favoriser le port du masque fait maison, avec des tutoriels

Quel protocole pour bien utiliser son masque ?

1.    Avant utilisation

  • Se laver les mains avec du savon ou du gel hydroalcoolique
  • Mettre le masque de manière à ce qu’il couvre la bouche et le nez en limitant le vide au niveau du nez et du menton

2.    Pendant utilisation

  • Éviter de toucher le masque lorsqu’on est à l’extérieur
  • Ne pas l’enlever

3.    Après utilisation

  • Se laver les mains avant de d’enlever le masque
  • Enlever le masque par les élastiques sans toucher la partie exposée
  • Le jeter s’il est en papier ou le désinfecter s’il est en tissu
  • Se laver les mains avec du savon ou du gel hydroalcoolique

Lire notre dossier complet : Les bons gestes face au coronavirus

Comment laver son masque en tissu ?

Une fois utilisé le masque est potentiellement contaminé, il faudra le désinfecter avant toute réutilisation : soit au four à 70 °C pendant 30 minutes, soit à la machine à laver à 60 °C pendant 30 minutes.

À lire aussi : L’ebook « Immunité Naturelle » à télécharger (Abonné)

6 Coronavirus : les masques maison sont-ils efficaces ?

Puisque le grand public ne dispose pas en France de masques contre le coronavirus, peut-on espérer se protéger avec un masque fabriqué à la maison ? Des scientifiques ont tenté l'expérience et nous donnent la réponse.

Par Collectif LaNutrition.fr Publié le 17/03/2020 Mis à jour le 15/04/2020

Pourquoi c'est important

Fabriquer son propre masque de protection pour se protéger des virus semble être une idée folle. Et pourtant, à l'heure où tous les masques chirurgicaux sont réquisitionnés pour le personnel soignant, ne serait-ce pas une bonne idée ? 

On sait, études à l'appui, que les masques chirurgicaux fonctionnent incroyablement bien pour éviter la propagation des virus. Peu coûteux, ils permettent de filtrer 80 % des particules ayant des tailles minuscules, jusqu'à 0,007 micron (14 fois plus petit que le coronavirus). Qu'en est-il des masques maison ? Des scientifiques de l'université de Cambridge (Royaume-Uni) se sont posé cette question au lendemain de la pandémie de grippe H1N1 de 2009 et des chercheurs néerlandais ont aussi testé des masques maison.

À lire aussi : notre dossier complet sur les bons gestes face au coronavirus

Ce que disent les études

Les chercheurs ont demandé à des volontaires de fabriquer leurs propres masques en utilisant des tee-shirts en coton et une machine à coudre, selon un protocole simple qu'ils avaient mis au point. Ils ont ensuite comparé leur efficacité à celle de masques chirurgicaux pour filtrer des particules aussi petites que 0,65 micron (1 micron = 1 µm = 10-6 mètre).

Résultats : les masques maison ont capturé 71 % des particules de 0,65 à 1,1 micron, contre 86 % pour le masque chirurgical. Bien que les masques chirurgicaux aient capturé 15 % de particules en plus, les masques en coton ont surpris par leur performance. Les chercheurs en ont conclu que des masques faits maison seraient mieux que pas de masque du tout.

(Image : ©Smart Air, traduite par LaNutrition)

Si les résultats des chercheurs de Cambridge sont encourageants, la plupart des virus sont néanmoins plus petits que les particules filtrés par leurs masques maison, et le coronavirus est de 0,1 micron. 

Un groupe de chercheurs des Pays-Bas a testé des masques maison fabriqués à partir de torchons à mains sur des particules de 0,02 à 1 micron, et les a comparés aux masques classiques et ceux réservés aux soignants.
Leur masque a capturé 60 % des particules encore plus petites, de 0,02 à 1 micron. Sans surprise, le masque chirurgical et le masque N95 ont capturé plus de particules, mais les données montrent qu'un masque fait maison était loin d'être inutile pour capturer les particules de la taille d'un virus.

(Image : ©Smart Air, traduite par LaNutrition)

Combien de temps un masque maison est-il efficace ?

Les chercheurs néerlandais ont aussi testé l'efficacité des masques après un port pendant trois heures. Leurs résultats indiquent que l'humidité et le temps n'avaient que très peu d'impact sur l'efficacité des masques.
En fait, les masques faits main étaient même devenus 5,8 % plus efficaces pour filtrer les particules de la taille d'un virus après trois heures d'utilisation. On peut donc en conclure que le port de masques faits maison pendant plusieurs heures ne réduit pas leur efficacité.

(Image : ©Smart Air, traduite par LaNutrition)

À retenir
Les masques maison réalisés avec une seule couche de vêtements en coton ou un torchon peuvent éliminer environ 50 à 60 % des particules de la taille du virus. Cela signifie qu'ils sont moins performants que les masques chirurgicaux et les masques FFP2 (N95). Le port d'un masque maison pendant trois heures ne semble pas avoir d'effet significatif sur l'efficacité de la filtration.

En pratique

Vous trouverez facilement sur Internet des tutoriels pour fabriquer vos masques maison. Si vous avez une machine à coudre, ou êtes doué de vos mains, cela vaut la peine de tester. Le CHU de Grenoble donne aussi des instructions pour fabriquer son propre masque à partir de tissus que l'on a à la maison.

Vous pouvez aussi sortir avec un torchon un peu épais en guise d'écharpe, mais avec le confinement n'espérez pas lancer une mode, à moins de l'immortaliser sur les réseaux sociaux.

Pour en savoir plus, lire : Arrêtons de saboter notre immunité, de Thierry Souccar

7 Port du masque : comment prendre soin de votre peau

Les personnes qui portent un masque toute la journée, les soignants en particulier, peuvent expérimenter des problèmes dermatologiques. Les auteurs d'une étude récente donnent des préconisations pour les éviter.

Par Collectif LaNutrition.fr Publié le 15/04/2020 Mis à jour le 15/04/2020

Pourquoi c'est important

Pour protéger efficacement des virus, en particulier du Covid-19, un masque doit recouvrir le nez et la bouche et être bien ajusté au visage. En ce moment commerçants, malades et soignants en portent toute la journée, parfois dans des conditions de chaleur et de stress, ce qui peut conduire à des effets secondaires gênants : transpiration, frottements... favorisant des infections dermatologiques.

Lire aussi : Coronavirus: comment porter un masque correctement ?

L'étude

Le Pr Karen Ousey de l'université d'Huddersfield (Royaume-Uni) et ses collègues se sont intéressés aux effets de divers dispositifs médicaux (masques mais aussi cathéters, colliers cervicaux, sondes nasales, etc.) sur la peau pour leur étude parue en février 2020 dans le Journal of Wound Care. Ils ont étudié en particulier les effets de la pression sur la peau que ces dispositifs entraînent. En effet, les masques (et leurs élastiques en particulier) peuvent endommager la peau et les tissus sous-jacents par la pression qu'ils exercent sur elle. À la clé : des douleurs mais aussi de possibles cicatrices et un risque d'infection plus grand.

En pratique

Karen Ousey conseille aux personnes portant des masques sur de longues périodes de garder leur peau bien hydratée. Elles devraient, selon elle, appliquer une crème de soin riche, au moins 30 minutes avant de mettre le masque. La zone de peau masquée doit aussi être gardée bien propre. 

Le masque doit être enlevé dès qu'il est possible de le faire sans prendre de risque. Idéalement le masque devrait être ôté toutes les deux heures en prenant toutes les précautions pour se protéger, soi et les autres à ce moment-là. Laver la peau avant de remettre un masque (propre). 

À lire aussi : Les masques maison sont-ils efficaces ?  et notre dossier complet : les bons gestes face au coronavirus

8 Se toucher le visage : un geste à risque (et comment arrêter)

Arrêtez de touchez votre visage ! Facile à dire, moins facile à faire… alors que cette habitude que nous avons tous augmente grandement le risque d'être infecté par des virus.

Par Collectif LaNutrition.fr Publié le 17/03/2020 Mis à jour le 15/04/2020

Pourquoi c’est important

Les yeux, le nez, la bouche… Voici les 3 principales portes d’entrée des virus mais aussi les principales parties de la zone T, telle que l'on appelle cette partie du visage que nous avons le plus souvent l’habitude de toucher. 

Comme de nombreux virus, le COVID-19 peut survivre à la surface de tous les objets pour une durée encore inconnue. Selon une étude pré-publiée dans medRxiv, dont les résultats doivent encore être approuvés, le virus pourrait survivre jusqu'à 3 heures dans l'air, 4 heures sur une surface cuivrée, 24 heures sur du carton, et jusqu'à 3 jours sur du plastique ou de l'acier inoxydable. 

L’étude

Dans une étude publiée en 2015, des chercheurs menés par le Dr McLaws ont cherché à calculer le nombre de fois où nous nous touchons le visage. Pendant que des étudiants en médecine assistaient à une conférence, les chercheurs les ont filmés et ont compté le nombre de fois où ils ont touché une partie de leur visage. 

Résultats : en une heure, les élèves ont touché leur visage en moyenne 23 fois, soit une fois toutes les 2,5 minutes. Près de la moitié de ces gestes concernaient les yeux, le nez ou la bouche – ce que les chercheurs en maladies infectieuses appellent « la zone T ».

« J'ai été vraiment surpris », a déclaré le Dr McLaws. « En touchant vos muqueuses, vous donnez 11 chances à un virus toutes les heures si vous avez touché quelque chose d'infectieux. »

En pratique

En se lavant les mains régulièrement et correctement, nous réduisons le risque de contamination lié à cette habitude de se toucher le visage que nous avons tous dans des proportions différentes. Mais les mains ne sont propres que le temps de toucher une surface, ce qui signifie que se laver les mains ne suffit pas et qu'il faut aussi apprendre à moins toucher ces muqueuses par lesquels les virus entrent dans le corps.

Voici 4 conseils pour diminuer ces gestes à risque :

  • Durant une heure, comptez le nombre de fois où vous vous touchez le visage ou faites-le avec l’un de vos proches (ça  peut faire aussi passer le temps), pour vous rendre compte de votre habitude.
  • Ensuite, prenez conscience de ce qui déclenche ces mouvements compulsifs. Ils trahissent en effet la plupart du temps nos émotions et notre personnalité (stress, pensées négatives…). Si plusieurs de vos mouvements vers le visage sont liés à des stress particuliers, tentez d’entreprendre des séances de détente, de méditation, de TCC ou de stimuler le nerf vague pour réduire ces stress.
  • Quand vous ne faites rien, en regardant un film ou autre, gardez vos mains occupées (élastique, balle anti-stress, tricot) pour éviter de les porter à votre visage.
  • Lorsque c’est une partie du visage qui vous gratte, utilisez toujours des mouchoirs jetables gardés sous le coude pour cette occasion.

Lire le dossier complet : Les bons gestes à adopter face au coronavirus

9 COVID-19 : le virus se transmet-il via l’argent liquide et le courrier ?

Faut-il prendre des précautions avec le courrier et l’argent liquide en cette période d’épidémie ? Lesquelles ?

Par Collectif LaNutrition.fr Publié le 31/03/2020 Mis à jour le 15/04/2020

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), « on ne sait pas avec certitude combien de temps le virus COVID-19 survit sur les surfaces mais il semble qu’il se comporte comme les autres coronavirus. Les études (et les informations préliminaires sur ce virus) tendent à montrer que les coronavirus peuvent persister sur les surfaces quelques heures à plusieurs jours. Ceci peut dépendre de différents paramètres (le type de surface, la température ou l’humidité ambiante).» 

Une étude récente publiée dans le New England Journal of Medicine a trouvé que le virus peut être détecté sur du cuivre jusqu'à 4 heures après, 24 heures pour du carton et 72 heures pour le plastique et l'acier. Mais il faut souligner que détection ne signifie pas nécessairement risque d'infection, car un minimum de particules est nécessaire pour que l'infection ait lieu, et le nombre de ces particules diminue rapidement avec le temps. (1)(2)

Lire Immunité naturelle, de Thierry Souccar

L’argent liquide

Certains pays, notamment la Chine et les États-Unis, n’ont pas seulement mis leur population en quarantaine, ils y ont aussi mis leur argent liquide. En effet, selon le New York Times, « le gouvernement chinois a collecté des billets de banque dans le Hubei, la province la plus touchée, et a ensuite assaini les piles de billets, soit en les cuisant à haute température, soit en les exposant à des rayons ultraviolets. L'argent a été isolé pendant sept à quatorze jours avant d'être réintroduit dans le système bancaire. Quelques semaines plus tard, la Réserve fédérale américaine a commencé à mettre en quarantaine les billets de banque rapatriés d'Asie, les conservant pendant sept à dix jours avant de les autoriser à réintégrer le système financier national. » 

Mais ces mesures ne semblent pas vraiment utiles si les principaux gestes d’hygiène sont appliqués par la population. Notamment en se lavant les mains fréquemment et en évitant de se toucher le visage lorsque l’on fait des courses de première nécessité.

>> Comment gérer ses courses en période d’épidémie

Le courrier

Condamner sa boîte aux lettres est inutile. Même si le risque de contamination par le courrier est faible, le mieux est de laisser les lettres et les colis 24h dans la boîte aux lettres avant de les récupérer. 

Si c’est un colis est directement livré à la maison, la marche à suivre est la suivante : 

- Ouvrir le colis 
- Faire glisser le produit sur un table 
- Jeter le carton d’emballage 
- Se laver les mains 
- Récupérer le produit.

Conclusion 

Ces précautions semblent responsables face au risque de propagation du nouveau coronavirus. Cependant, l’OMS rappelle que "le risque d'être infecté par le Covid-19 en touchant des objets, notamment des pièces de monnaie, des billets de banque ou des cartes de crédit, est très faible".

Lire notre dossier complet : Les bons gestes face au coronavirus

10 Coronavirus et grippe : quelles différences ?

Symptômes, contagiosité, personnes à risque, mortalité : voici ce qui distingue les deux maladies.

Par Collectif LaNutrition.fr Publié le 03/03/2020 Mis à jour le 15/04/2020

Contagiosité

Sur la base de ce qui s’est passé à Wuhan, on pense que chaque personne porteuse du nouveau coronavirus SRAS-CoV-2 responsable de la maladie COVID-19, en infecte 2 à 3 autres en moyenne alors que le chiffre pour la grippe saisonnière est d'environ 1,3.

Le nouveau coronavirus semble donc plus contagieux que la plupart des souches de grippe. Il pourrait être aussi contagieux que les souches qui apparaissent lors des saisons de grippe pandémique. 

À lire : Dr William Grant : « Il faut augmenter son taux de vitamine D avant l'infection au COVID-19.»

Personnes à risque

Le coronavirus et la grippe sont l’un et l’autre plus dangereux pour les personnes de sexe masculin, les plus de 65 ans, ou celles souffrant de maladies chroniques ou ayant un système immunitaire affaibli. Une étude chinoise publiée le 17 février 2020 et qui portait sur 72314 patients révèle que 80% d’entre eux avaient des symptômes légers. Le taux de mortalité est le plus élevé après 80 ans. Chez les personnes en bonne santé, la mortalité était de 0,9%, mais elle est plus élevée en présence de maladie cardiovasculaire, de diabète, de maladie respiratoire chronique, d'hypertension et de cancer.

La grippe semble beaucoup plus dangereuse pour les enfants, en particulier les très jeunes, qui peuvent être sérieusement atteints, alors que les enfants infectés par le nouveau coronavirus ont tendance à ne présenter aucun symptôme ou des symptômes légers. On ne sait pas s'ils sont malgré tout infectés et asymptômatiques, auquel cas ils pourraient contribuer à la diffusion du virus ; dans le cas contraire, fermer des classes ne serait pas utile.

Comme c’est le cas pour les infections respiratoires en général, les hommes sont plus sévèrement touchés que les femmes (taux de mortalité chez les hommes de 2,8 % et chez les femmes de 1,7 % selon une étude chinoise), un phénomène qui pourrait s’expliquer par la protection due aux hormones (estrogènes).

Symptômes

Les symptômes des deux maladies sont proches : fièvre, toux sèche, courbatures, fatigue. Le coronavirus pourrait provoquer plus souvent des difficultés respiratoires. Dans le cas du coronavirus, une atteinte pulmonaire peut apparaître 5 à 6 jours après les premiers symptômes.

On ne constate, dans le cas du SRAS-CoV-2, que rarement des maux de gorge et des écoulements nasals.

L'Organisation mondiale de la santé estime qu'un pour cent des personnes infectées par le coronavirus ne présente aucun stymptôme.

Séquelles 

S'il est vrai que dans 80% des cas, les symptômes de l'infection sont légers pour le SRAS-CoV-2, elles peuvent, dans les cas restants provoquer des maladies graves avec des atteintes du foie, des reins et des pneumonies. On sait que plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont rétablies. Mais on ignore si celles qui ont eu des dommages pulmonaires en garderont des séquelles. Une équipe de radiologues du Wuhan Union Hospital a réalisé des scanners des poumons des personnes qui ont contracté le virus, et publié ses résultats le 24 février 2020 dans le Lancet.

Lors de la première semaine de l'infection, avant même l'apparition des symptômes, des signes d'inflammation sont présents dans un poumon. Cette inflammation se propage dans ce poumon, puis dans l'autre au cours des premières semaines de l'infection, avant de régresser. Cependant, les traces de l'infection restent visibles, même chez des patients guéris : "Nous avons trouvé, disent les chercheurs, des fibroses dans les poumons, mais nous ne savons pas si elles sont réversibles". On ignore donc si ces fibroses laisseront des séquelles. La grippe saisonnière ne laisse généralement pas de séquelles.

L'inflammation pulmonaire et la gravité des symptômes chez ces patients âgés ou à risque pourrait être due au fait que d'une part le système immunitaire réagit de manière excessive, avec une production élevée de médiateurs pro-inflammatoires comme les interleukines, et d'autre part que les défenses immunitaires (lymphocytes) sont trop faibles. 

Mortalité

Pour le Dr Bruce Aylward, conseiller de l’Organisation mondiale de la santé, qui a supervisé la mission de l’OMS en Chine, le Covid-19 est plus dangereux que la grippe, ne serait-ce que parce qu’on ne dispose d’aucun vaccin.

Le taux de mortalité de la grippe saisonnière avoisine en moyenne 0,1% des personnes infectées. Le taux de mortalité de la grippe « espagnole » de 1918 était très élevé, autour de 2 %.

Le taux de mortalité dû au coronavirus, et enregistré en Chine au début de l’épidémie, était d'environ 2 % (2,3% selon une étude chinoise du 17 février) mais selon une étude conduite sur 1099 cas et publiée le 29 février 2020 dans le New England Journal of Medicine, le taux réel serait de 1,4 %. 

Il est probable que le taux réel soit encore plus bas car d’une part, les spécialistes considèrent que de nombreuses personnes infectées ont peu de symptômes et d’autre part, parce que les traitements vont probablement s’améliorer au fil des mois. Le virus pourrait aussi perdre de sa dangerosité. 

Le véritable taux de mortalité pourrait s'avérer similaire à celui d'une grippe saisonnière sévère, soit moins de 1%, selon un éditorial signé dans le New England le 29 février par le Dr Anthony Fauci, célèbre infectiologue américain.

Immunité

L'immunité après une grippe n'est que partielle, parce que le code génétique (ARN) des virus de la grippe évolue en permanence. Un virus peut se transformer de manière significative en 3 à 4 mois, suffisamment en tous cas pour que les anticorps fabriqués par le corps humain en réponse à la première version du virus ne soient plus capables de reconnaître le nouveau l’hiver suivant. Dans la grippe saisonnière, le virus vient sonner à votre porte avec des habits différents : il a troqué son chapeau rouge contre un vert, son manteau gris contre un blanc etc. S’il n’a pas eu beaucoup d’imagination dans le choix de ses vêtements, vous lui trouverez un air de famille avec les années passées et vous le détruirez. Si ses habits sont suffisamment différents, vous risquez la maladie.

Dans le cas du coronavirus, les spécialistes misent sur une plus grande stabilité génétique. La presse a rapporté le cas d’une patiente chinoise qui aurait été à nouveau infectée après guérison, mais ce cas paraît douteux et les spécialistes pensent qu’il s’agit probablement d’une erreur dans le protocole médical ou le diagnostic, plutôt que d’une réinfection.  Après une infection, disent-ils, on est probablement immunisé contre ce virus, sauf s’il mute significativement par la suite, ce qu'on ne sait pas. 

Saisonnalité

La grippe commune est saisonnière : elle atteint un pic chque année entre janvier et mars dans l'hémisphère nord, avant de sévir dans l'hémisphère sud. Plusieurs coronavirus communs, responsables de rhumes, obéissent à la même oscillation. On ignore si le nouveau coronavirus suivra le même rythme infectieux. Les chercheurs pensent que ce sera probablement le cas s'il réussit à se maintenir dans les prochaines années, mais il pourrait ne pas avoir de caractère saisonnier aussi marqué que la grippe la première année (2020). Malgré tout, plusieurs chercheurs anticipent un certain répit dans l'hémisphère nord avec l'arrivée d'un temps chaud, plus ensoleillé.

À lire aussi : Peut-on prévenir l’infection par coronavirus avec de la vitamine D ? (Abonné) et Comment booster naturellement son immunité (Abonné)

11 Les aliments qui renforcent l’immunité 

Certains aliments pourraient renforcer le système immunitaire afin de lui donner toutes les armes nécessaires contre virus et bactéries. Voici ceux à privilégier contre les infections saisonnières.

Par Marie-Charlotte Rivet Bonjean Publié le 04/10/2018 Mis à jour le 15/04/2020

Dans les transports en commun, en famille ou au travail, nous sommes entourés de microbes qui, si notre système immunitaire s’affaiblit, ne demandent qu’à s’exprimer avec force symptômes en nous. 

Les maladies saisonnières comme la grippe, la gastro-entérite, les infections respiratoires peuvent sembler incontrôlables, cependant le contenu de nos assiettes peut nous aider à éviter de les attraper ou en atténuer les symptômes. 

Notez cependant que le système immunitaire n’est pas juste un paramètre sur lequel jouer, mais tout un système, comme le nom l’indique. Pour qu’il fonctionne le mieux possible, c’est tout le mode de vie qui doit être équilibré et pas seulement l’alimentation. Il existe des études qui évaluent les effets de l’alimentation, l’exercice, l’âge, le stress psychologique, etc. sur plusieurs aspects de la réponse immunitaire.

Comment renforcer la flore, notre première ligne de défense

La santé de la flore est intimement liée à celle du système immunitaire, c’est donc a priori la première barrière à chouchouter afin d’éviter de tomber malade. 

La flore intestinale (ou microbiote) est composée de bactéries non pathogènes qui protègent les intestins. Ce sont elles qui empêchent les "mauvaises" bactéries de se faufiler dans la circulation sanguine ou de proliférer dans les intestins. 

Le microbiote représenterait 70 % de l’efficacité du système immunitaire. Donc pour que ces bactéries vous aident à lutter contre celles qui sont pathogènes, il faut leur fournir un environnement favorable. 

Les prébiotiques sont la « nourriture » des bonnes bactéries (ou probiotiques). Ils se trouvent essentiellement sous forme de fibres non digestibles. Il est fortement recommandé de consommer au minimum 2 à 3 aliments sources de prébiotiques chaque jour. 

Voici les aliments les plus riches en prébiotiques : 

  • Ail
  • Asperge
  • Oignon
  • Poireau
  • Orge
  • Avoine
  • Agrumes
  • Kiwi
  • Graines de lin
  • Graines de chia 

Chouchouter ses probiotiques c’est bien, mais parfois les bonnes bactéries ne sont pas assez nombreuses dans le microbiote du fait d’une mauvaise alimentation (avec trop d’aliments ultra-transformés, trop de sucre…), ou suite à un traitement antibiotique. On peut y remédier en consommant des probiotiques, soit sous forme de compléments alimentaires, soit par l’alimentation. 

Les aliments les plus riches en probiotiques : 

Le champignon possède des effets bénéfiques sur la flore intestinale et pourrait aussi moduler l’immunité en augmentant la prolifération des lymphocytes T, en améliorant le fonctionnement des cellules immunitaires et en diminuant l’inflammation. 

Les aliments qui soutiennent directement le système immunitaire

Certains micronutriments semblent jouer un rôle direct sur le système immunitaire.

Il s’agit en particulier de :

La vitamine A 

Cette vitamine stimule la production des globules blancs ainsi que celle des anticorps lorsqu'on en donne à des personnes qui en manquent. 

Voici les aliments à privilégier (sans excès) pour faire le plein de vitamine A : 

  •  Foie de morue et huile de foie de morue 
  • Foie animal 
  • Jaune d’œuf
  • Beurre
  • Produits laitiers

La vitamine C 

La vitamine C est un puissant antioxydant qui permet de lutter contre les radicaux libres, limiter l’oxydation des globules blancs macrophages mais aussi soutenir le système immunitaire, surtout chez les personnes qui en manquent. De plus elle favorise l’absorption du fer. 

Voici les aliments pour faire le plein de vitamine C : 

  • Goyave,
  • Poivron jaune,
  • Cassis,
  • Poivron rouge,
  • Chou frisé,
  • Citron.

Le zinc

Le zinc joue un rôle important dans l’immunité : un déficit en zinc provoquerait un dérèglement de la réponse immunitaire et une inflammation.

Voici les aliments pour faire le plein de zinc : 

  • Huître crue
  • Bœuf
  • Sésame grillé

 

Quelques conseils de base pour aider le système immunitaire à rester fort : 

 

  • Ne pas fumer / arrêter de fumer
  • Manger suffisamment de fruits et légumes
  • Maintenir un poids et tour de taille de santé
  • Ne boire de l’alcool qu'avec modération
  • Dormir suffisamment (au minimum 6h30 par nuit)
  • Pour tenir éloigner les infections, se laver les mains fréquemment (lorsqu’on cuisine, qu’on manipule des denrées différentes (légumes sale, viandes crus…), quand on sort des transports en commun, quand on est en contact de personnes malades…)
  • Rester à distance des autres (minimum deux mètres) en période d'épidémie
  • Porter un masque en période d'épidémie notamment dans les transports publics, les endroits fermés
  • Limiter le stress

Lire aussi : Comment booster naturellement son immunité (abonnés)

Des livres pour aller plus loin :  Le nouveau guide des probiotiquesSoignez-vous avec les produits de la ruche, et Arrêtons de saboter notre immunité

12 Peut-on prévenir l’infection par coronavirus avec de la vitamine D ?

Les suppléments de vitamine D peuvent stimuler l’immunité chez certains. Peut-on mettre ces propriétés à profit pour prévenir les infections respiratoires aiguës ? LaNutrition.fr a enquêté et vous dit tout.

Par Thierry Souccar Publié le 11/02/2020 Mis à jour le 15/04/2020

Pourquoi c’est important

Les infections aiguës des voies respiratoires sont une cause majeure de maladie et de mortalité dans le monde ; elles sont à l’origine de 10 % des visites aux services d'urgence dans les pays développés, et responsables d'environ 2,65 millions de décès dans le monde en 2013. Les agents pathogènes viraux le plus souvent associés aux infections respiratoires aiguës sont les picornavirus (dont les rhinovirus et...

Cet article est réservé aux abonnés

Déjà abonné
Pas encore abonné
13 Comment restaurer naturellement son immunité

Renforcer le système immunitaire, afin d'éviter de tomber malade, est complexe, justement parce qu’il s’agit d’un « système ». LaNutrition.fr vous explique comment agir pour que votre immunité soit au top, preuves scientifiques à l’appui.

Par Juliette Pouyat Publié le 07/12/2017 Mis à jour le 15/04/2020

Notre système immunitaire nous défend contre les micro-organismes pathogènes pour nous éviter de tomber malades. S’il est généralement efficace, il peut avoir besoin d’un coup de pouce pour fonctionner de manière optimale, en particulier lorsqu'on est âgé ou en cas de déficit nutritionnel. On peut s'appuyer sur des moyens naturels pour aider à restaurer l'immunité : alimentation, compléments alimentaires, activité physique… Les données scientifiques...

Cet article est réservé aux abonnés

Déjà abonné
Pas encore abonné
14 Sportifs : comment faire de l’exercice sans diminuer l’immunité

Avec le virus qui va roder encore plusieurs mois, ce n’est pas le moment de baisser la garde des défenses immunitaires. Mais comment continuer à s’entraîner sans mettre en péril son immunité ?

Par Thierry Souccar Publié le 30/03/2020 Mis à jour le 15/04/2020

Pourquoi c’est important

Frustrés par le confinement, les sportifs accomplis pourraient être tentés de se lancer dans des séances d’entraînement fréquentes, intenses et prolongées.  Or il existe une relation entre exercice et immunité, décrite depuis des années. La sédentarité d’une part, et l’exercice extensif de l’autre, diminuent tous deux notre capacité à résister aux virus. 

En revanche, l’exercice modéré est protecteur. Les études montrent que les personnes qui font régulièrement de l’exercice à un rythme modéré ont un risque d’infection respiratoire réduit, par fois de moitié, par rapport aux sédentaires et aux athlètes de haut niveau.

Pour cette raison, il est important de profiter de chaque occasion pour se mettre en action : marche, vélo, jogging, sans aller jusqu’au surentraînement. Mais comment faire quand on est sportif accompli et qu’on ne peut pas se contenter du tour du pâté de maisons ?

À lire aussi : COVID-19 : Jogging, vélo : un mètre de distance ne suffirait pas et COVID-19 : Risque-t-on d’être infecté en plein air ?

Ce que dit la science

Le Pr Neil Walsh, immunologiste à l'Université John Moores (Liverpool, Royaume-Uni), a comparé les effets de deux heures de course à basse intensité avec 30 minutes de course à haute intensité. La course de deux heures a plus affecté la réponse immunitaire que celle de 30 minutes, ce qui suggère que la durée de l’effort est un facteur de risque plus important que son intensité. 

Cela pourrait s’expliquer par le fait que l'exercice prolongé épuise les réserves de carburant sur lesquelles s’appuient les cellules du système immunitaire. Ce phénomène apparaîtrait après environ une heure d’exercice et s’accentuerait après 90 minutes, selon David Nieman (Université d'État des Appalaches, Boone, Caroline du Nord).

Nieman et ses collègues ont récemment mesuré la réponse immunitaire du trekker Colin O'Brady, qui est devenu à la fin de l‘année 2018 la première personne à traverser l’Antarctique sans assistance, couvrant près de 1500 kilomètres en 54 jours. Les chercheurs ont constaté O'Brady est entré dans un état de « réponse immunitaire dysfonctionnelle » en particulier lors des derniers 30 jours.

Dans un article portant sur l’état immunitaire de triathlètes et marathoniens, Nieman a montré que ceux qui ont terminé leur course "ont connu de grandes perturbations dans le nombre de cellules immunitaires sanguines, de cytokines inflammatoires, du taux de sécrétion d'anticorps IgA et des indicateurs de stress oxydant." 

Il apparaît que le mucus du système respiratoire, qui est une barrière naturelle contre les virus est altéré pendant une à deux semaines après un exercice intense et prolongé. Les réserves de vitamine C dans les poumons sont elles aussi diminuées car la vitamine C est surutilisée pour contenir le stress oxydant qui accompagne l’exercice extensif. Les études montrent d’ailleurs que les suppléments de vitamine C préviennent l’apparition de rhumes chez les athlètes.  

À lire aussi : Est-on immunisé contre le coronavirus après une infection ?

En pratique

Pour préserver son immunité, Nieman déconseille de s’entraîner à plus de 60% de sa VO2 max (soit environ 75% de la fréquence cardiaque maximale) pendant plus de 60 minutes. Il préconise la règle du 60/60/60. Courir moins de 60 miles (96 km) par semaine, principalement à faible intensité (60% de la VO2 max) avec des séances de 60 minutes maximum. Il est cependant possible d’inclure à ce plan des séances plus intenses, comme dans le HIIT.

Pour en savoir plus, lire : Arrêtons de saboter notre immunité

La sélection

Publicité

Les meilleurs livres et compléments alimentaires sélectionnés pour vous par NUTRISTORE, la boutique de la nutrition.

Découvrir la boutique logo Nutrivi

A découvrir également

Back to top