Selon une nouvelle étude américaine, une consommation régulière de poisson gras chez les femmes âgées fortement exposées à la pollution atmosphérique permettrait de protéger leur cerveau.

Je serais plus exigeant que l’Afssa. A mon avis, les femmes enceintes ne doivent pas réduire leur consommation de poissons prédateurs, elles doivent purement et simplement éviter d’en manger durant leur grossesse.
Parce que le mercure se concentre et persiste dans les organismes à des taux de plus en plus élevés tout au long de la chaîne alimentaire. Et nous sommes en bout de chaîne ! Il y a une accumulation qui se fait tout au long de la vie : plus un organisme vit longtemps, plus il a de risques en fin de vie de posséder dans sa chair des taux de mercure très élevé. La raie, par exemple, peut vivre facilement 25 à 30 ans. Des prélèvements ont mis en évidence dans cette espèce des concentrations équivalentes à 1000, parfois 3000 mg de mercure par kilo de chaire poisson frais.
L’Afssa s’est basé sur des valeurs moyennes basses. A mon avis, il y a trop d’endroits pollués par le mercure pour que l’on puisse être assuré que l’on ne risque rien en mangeant certains poissons.
Je conseillerais d’éviter les poissons prédateurs, les espèces dites « benthiques » (vivant sur les fonds marins) qui sont souvent prédatrices, et les espèces qui vivent longtemps. Il faut absolument éviter le thon, la raie, la baudroie ou lotte… car il est fréquent qu’ils contiennent plusieurs milligrammes de mercure dans leur chair. On peut en revanche se rabattre sans inquiétudes sur les poissons de surface comme les sardines, les maquereaux, le saumon…
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