Les atouts santé du radis

Par Collectif LaNutrition.fr - Journalistes scientifiques et diététiciennes Publié le 07/05/2018 Mis à jour le 08/05/2018
Choisir ses aliments

Riche en vitamine C, potassium et en antioxydants, le radis peut avoir des effets positifs sur l’organisme. 

Le radis appartient à la grande famille des crucifères, comme le chou. Cette famille de légumes est connue pour ses nombreux composés protecteurs. Plus un radis sera coloré (rose), plus il contiendra de pigments antioxydants. Dans les radis, ce sont les glucosinolates, à l’origine de leur piquant, qui seraient les principales substances bénéfiques pour la santé.

Un légume protecteur

Les radis contiennent, selon leur couleur, plus ou moins d’anthocyanines et anthocyanidines, des antioxydants puissants. Leur indice ORAC est compris entre 200 et 350 µmol TEG/g selon les variétés (1). Des études ont montré le rôle d’une alimentation riche en crucifères pour prévenir certains cancers comme les cancers du poumon, des ovaires ainsi que des reins (2, 3). Le radis noir et le Daikon japonais seraient à privilégier contre le cancer.

Un bon aliment détox

Le principal glucosinolate du radis, la glucoraphasatine, induit la formation d’enzymes détoxifiantes (4). Ce qui en fait un bon légume de printemps.

Bon pour le système cardiovasculaire

Une consommation régulière de crucifères tel que le radis pourrait diminuer le taux d’homocystéine. Un taux élevé d’homocystéine augmente le risque de maladies cardiovasculaires. (5)

Le radis noir contre les calculs biliaires

Le radis noir est traditionnellement utilisé contre les calculs biliaires au Mexique. Une étude mexicaine a montré en 2014 que le jus de radis noir permettait de diminuer le taux de cholestérol dans le foie, ce qui pourrait prévenir la formation de calculs biliaires (6).

Des interactions potentielles entre le radis et les médicaments
Le radis contient naturellement des inodoles. Cette molécule peut rentrer en interaction avec les médicaments de type analgésiques, surtout ceux contenant de l’acétaminophène (paracétamol) et ceux qui présentent un mélange de composés antidouleur.

Références

(1) Paul R. Hanlon  David M. Barnes : Phytochemical Composition and Biological Activity of 8 Varieties of Radish (Raphanus sativus L.) Sprouts and Mature Taproots. J Food Sci. 2011 Jan-Feb;76(1):C185-92.
(2) Pan SY, Ugnat AM, Mao Y, Wen SW, Johnson KC; Canadian Cancer Registries Epidemiology Research Group. A case-control study of diet and the risk of ovarian cancer. Cancer Epidemiol Biomarkers Prev. 2004 Sep;13(9):1521-7.
(3) Brennan P, Hsu CC, Moullan N, Szeszenia-Dabrowska N, Lissowska J, Zaridze D, Rudnai P, Fabianova E, Mates D, Bencko V, Foretova L, Janout V, Gemignani F, Chabrier A, Hall J, Hung RJ, Boffetta P, Canzian F. Effect of cruciferous vegetables on lung cancer in patients stratified by genetic status: a mendelian randomisation approach. Lancet. 2005 Oct 29-Nov 4;366(9496):1558-60.
(4) Scholl C, Eshelman BD, Barnes DM, Hanlon PR. : Raphasatin is a more potent inducer of the detoxification enzymes than its degradation products. J Food Sci. 2011 Apr;76(3):C504-11.
(5) Ganji V, Kafai MR. Frequent consumption of milk, yogurt, cold breakfast cereals, peppers, and cruciferous vegetables and intakes of dietary folate and riboflavin but not vitamins B-12 and B-6 are inversely associated with serum total homocysteine concentrations in the US population. Am J Clin Nutr. 2004 Dec;80(6):1500-7. 
(6) Castro-Torres IG, De la O-Arciniega M, Gallegos-Estudillo J, Naranjo-Rodríguez EB, Domínguez-Ortíz MÁ. Raphanus sativus L. var niger as a source of phytochemicals for the prevention of cholesterol gallstones. Phytother Res. 2014 Feb;28(2):167-71. doi: 10.1002/ptr.4964. Epub 2013 Mar 15.

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