Poissons et produits de la mer

Chaque Français consomme près de 30 kilos de poisson par an. C'est deux fois plus qu'au Canada et en Belgique. Les Suisses en mangeraient 7,5 kg par personne et par an. Ces dernières années, les études associant le poisson et la santé se sont multipliées, avec en point de mire les fameux acides gras oméga-3.

Point de vue
Des neurotoxiques dans le thon et le saumon

Jean-François Narbonne est professeur de toxicologie à l’Université Bordeaux et expert à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses). Il est l'auteur du livre Sang pour sang toxique.

Point de vue
Les huîtres sont-elles contaminées ?

Peut-on manger des coquillages sans craindre une contamination par les dioxines ?Une étude de l’Ifremer apporte des éléments de réponse.Alain Abarnou, son auteur, en résume les principaux enseignements.

Point de vue
Maurice Rabache : "Evitez de manger des poissons prédateurs durant la grossesse"

On connaît les effets néfastes du mercure sur le développement neuronal du cerveau des fœtus. L’Afssa recommande aux femmes enceintes de ne pas abuser des poissons prédateurs qui contiennent plus de mercure que les autres.Maurice Rabache, éminent toxicologue au CNAM auteur de « Toxiques alimentaires » (Editon Poche, 2004) donne son avis sur ces recommandations.

Point de vue
Laurence Guldner : « Les contaminants des produits de la mer pourraient avoir un effet néfaste sur le développement intra-utérin »

En 2002, des chercheurs de l’Inserm ont décidé d’étudier l’impact des polluants environnementaux sur la grossesse. Une cohorte épidémiologique mère-enfant nommée Pélagie, constituée de plus de 3000 femmes vivant en Bretagne, a ainsi été mise en place. Laurence Guldner et l’équipe des épidémiologistes de l’unité 625 de l’Inserm à Rennes ont analysé l’influence de la consommation de 4 catégories différentes de produits de la mer (poissons, coquillages, petits crustacés comme les crevettes, gros crustacés comme les crabes) sur le déroulement et l’issue de la grossesse des volontaires (19). LaNutrition a rencontré l’épidémiologiste.

Question
Grossesse : faut-il avoir peur du poisson ?

Est-il encore nécessaire de le rappeler, le poisson, c’est bon pour la santé. Riche en protéines, vitamines, minéraux et surtout en oméga-3, il a tout pour plaire aux futures mamans et à leur bébé. Mais le poisson est aussi un vecteur majeur de polluants toxiques pour le foetus. Faut-il pour autant l’éviter lorsque l’on est enceinte ? Bien au contraire, à condition d’éviter les espèces trop contaminées. LaNutrition.frvous dit tout ce que vous devez savoir sur les risques du poisson.

Question
Comment choisir un poisson ?

Pour résumer, il y a deux types de poissons:Les maigres (morue, haddock, sole, carrelet, perche, brochet) et les gras (anguille, hareng, maquereau, saumon, truite, thon, anchois, pilchard, sardine).Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les poissons gras sont plus intéressants d’un point de vue nutritionnel. Leurs atouts ? Ils apportent une catégorie de graisses qui améliore la fluidité du sang, diminue les graisses du sang, et réduit les phénomènes inflammatoires.Attention : pour préserver les qualités nutritionnelles des poissons gras, il faut adopter des modes de cuisson peu agressifs : marinades, bain-marie, poché et vapeur. Si vous les grillez ou les noyez dans la friture, c’est tant pis pour vous.

L'essentiel
Manque de poisson = dépression

Risque plus faible de dépression sévère chez les populations qui consomment régulièrement du poisson (source d’acides gras oméga-3 DHA et EPA)Tendances comparables avec la consommation d’acide alpha-linolénique (ALA). Dans les deux cas, la situation des Français très médiocre, pouvant expliquer la fréquence élevée des dépressions en France

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