Malgré son IG élevé, la pomme de terre cache quelques vertus !

Comment la choisir ? La conserver ? Et la cuisiner ?
Acheter de préférence des variétés à chair jaune, rouge ou bleue, qui sont plus riches en nutriments que la pomme de terre blanche. Il faudra peut-être aller au marché pour les trouver, car elles sont encore rares dans les supermarchés.
Rechercher les variétés à petits tubercules allongés, telles la Ratte, la German Fingerling, la Banane, la pomme de terre virgule, etc. Leur goût est plus fin, et on peut les servir entières sans surcharger l'assiette.
Ecarter toutes les pommes de terre ayant subit un choc, favorisant leur pourrissement
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Occasionnellement
Vous pouvez également l'utiliser pour désaler un plat. La pomme de terre va absorber l'excès de sel.
C’est le seul mode de cuisson qui confère à la pomme de terre un index glycémique modérée. La pomme de terre en purée à un IG particulièrement élevé et les frites et chips apportent beaucoup de matières grasses et des produits de glycation avancée à éviter.
À poids équivalent, la pelure contient de deux à trois fois plus de fibres que la chair de la pomme de terre. Après l’avoir bien nettoyée, il est donc avantageux de conserver la pelure de la pomme de terre pour la cuisson.
On conserve au maximum la vitamine C de la pomme de terre primeur en la cuisant à la vapeur dans sa peau. La vitamine C est un antioxydant et favorise l'absorption du fer. La pomme de terre est l’un des légumes les plus riches en vitamine C. Sa teneur est de l'ordre de 10 à 15 mg pour 100 g de pommes de terre de conservation.
Une noix de beurre frais apportera un peu de vitamine A, une persillade un peu plus de vitamines C, B9 et carotène.
La pomme de terre primeur est un délicieux complément de vitamine C (antifatigue, stimulant des défenses immunitaires). C'est un plat de « féculents » que l'on pourra régulièrement servir avec le vert d'un autre légume différent à chaque fois : salade, fondue d'épinards, blancs de poireaux….
La cuisson à l'eau se fait dans de l'eau froide salée.
Pour une cuisson homogène, choisir des pommes de terre de même calibre.
A l’abri de la lumière, de la chaleur et de l’humidité
Les pommes de terre contiennent des composés toxiques nommés alcaloïdes (solanine et chaconine), qui leur procurent une protection contre différents pathogènes que l’on retrouve dans la nature. Chez l’humain, la consommation d’alcaloïdes peut être liée à différents symptômes (malaises gastro-intestinaux, sudation, bronchospasme, etc.). Lorsque consommés en grande quantité, les alcaloïdes peuvent entraîner de graves intoxications pouvant affecter le système nerveux central. La concentration en alcaloïdes de la pomme de terre s’accroît lorsque celle-ci est entreposée à température élevée ou à la lumière. Lorsque leur teneur en alcaloïdes est élevée, les pommes de terre peuvent avoir une teinte verte ou présenter des taches vertes. Amères ou pas, elles peuvent aussi provoquer une sensation de picotement dans la bouche. La cuisson de la pomme de terre ne détruit pas les alcaloïdes. Il est donc important de conserver les pommes de terre à l’abri de l’humidité et de la lumière, de bien retirer les taches vertes ou encore de jeter la pomme de terre complète s’il y a trop de ces taches.
Les pommes de terre nouvelles se conservent au réfrigérateur dans un sac en papier brun qui absorbera l'excès d'humidité. La température d'entreposage idéale est entre 4 et 8°C, par exemple dans le bac à légumes du réfrigérateur.
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