Le piment est l’une des épices les plus consommées dans le monde. C’est aussi l’emblème de LaNutrition !
Epices et Condiments
LaNutrition.fr c’est « Des infos. Des conseils. Du piment. ». Du piment, on essaie d’en épicer nos articles tous les jours, mais on en parle plus rarement de façon concrète. Alors aujourd’hui c’est à son tour de passer à la loupe.
Une étude australienne indique que ce condiment permettrait de mieux réguler les pics d’insuline observés après les repas. Pour mener cette étude, 36 personnes ont accepté de se soumettre à un régime alimentaire un peu particulier. Pendant 4 semaines ils n’ont eu droit qu’à une nourriture fade, puis, les 4 semaines suivantes, ils ont du consommer des plats riches en piment. Chaque jour, avant le repas et deux heures après, les chercheurs ont analysé les taux d’insuline ainsi que le rapport « peptide-C/insuline » (qui permet de mesurer l’élimination plasmatique de l’insuline). Résultats : les taux d’insulines postprandiaux les plus élevés ont été trouvés lors du régime fade, avec 109 µUI/ml (micro unité internationale pour 1 ml de plasma) contre 69 µUI/ml pour le régime épicé. De même, le rapport « peptide-C/insuline » augmente dans le cadre de l’alimentation riche en piment, ce qui indique une dégradation plus rapide de l’insuline.
Comment ça fonctionne ? C’est encore un mystère, mais les scientifiques supposent qu’un composé du piment agit sur le foie, lui ordonnant d’éliminer l’insuline ou de diminuer sa production.
Cette étude montre que la consommation régulière de piment peut aider les obèses et les diabétiques à mieux contrôler leurs taux d’insuline. Faut-il pour autant se précipiter sur cette épice et l’utiliser à toutes les sauces ? Non, car d’autres études indiquent que les personnes qui mangent beaucoup de plats très épicés ont plus de risque de déclarer un cancer de l’estomac.
Référence
Ahuja KD : Effects of chili consumption on postprandial glucose, insulin, and energy metabolism. Am J Clin Nutr. 2006 Jul;84(1):63-9.
