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La plupart des consommateurs européens ne savent pas nommer les poissons les plus courants vendus dans le commerce.
Savoir ce que l’on mange, décrypter les étiquettes, c’est essentiel en nutrition ! Or, s’agissant des poissons, nos connaissances sont parfois insuffisantes. Bien souvent, nous regroupons sous le terme de « poisson » tout un ensemble de produits. Ne disons-nous pas que nous avons mangé « du poisson » ? Or toutes les espèces pêchées n’ont pas le même statut de conservation et certaines sont menacées.
D'après une étude relayée dans The Guardian, près de 40 % des poissons vendus dans des restaurants et des commerces, dans une trentaine de pays, appartiennent à une espèce différente de celle mentionnée sur leur étiquette… Si les consommateurs étaient capables de reconnaître les poissons, cela pourrait éviter des fraudes à l’étiquetage. De plus, les personnes qui connaissent une espèce et savent la nommer s’intéressent plus facilement aux enjeux de conservation des espèces.
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Pour une étude parue dans la revue Sustainability Science, des chercheurs européens ont demandé à 720 personnes au Royaume-Uni, en Irlande, en Belgique, en Espagne, en Grèce et en Italie, d’identifier six poissons courants du commerce d’après leur photo : un maquereau, un bar, une sole, un anchois, un saumon et une morue. Deux des auteurs expliquent qu’ils ont mené cette enquête après avoir constaté qu’environ 60 espèces de poissons différentes étaient vendues sous l’appellation de « vivaneau ».
Le test montre que les Européens ont peu de connaissances sur les poissons du commerce : en moyenne seulement 30 % des poissons (entre un et deux sur six) ont été reconnus. Les Espagnols sont ceux qui ont le mieux réussi cette expérience, avec un score de 38 %, soit un peu plus de deux poissons reconnus sur les six. En bas de tableau se trouvaient les Britanniques, avec seulement 18 % de réussite, soit à peine plus d’une espèce reconnue sur les six. La plupart des participants avaient des difficultés à identifier la morue et le saumon.
Il y avait des différences géographiques entre les participants puisque :
Pour les auteurs, « malgré des chaînes d'approvisionnement de plus en plus mondialisées - qui garantissent, par exemple, que le bar d'élevage en Méditerranée est stocké dans les supermarchés du Nord de l'Europe - les consommateurs européens semblent encore montrer l'héritage d'une époque antérieure, lorsque les produits de la mer provenaient de la côte la plus proche. Cela suggère que les gens ne se sont pas complètement détachés des aliments qu'ils consomment et qu'ils conservent plutôt une certaine conscience des produits de la mer régionaux. »
Lire : Saumon : faut-il le choisir d'élevage, bio ou sauvage ?
Le poisson apporte des protéines animales, mais aussi pour les plus gras d'entre eux des acides gras oméga-3 (EPA et DHA). Ce sont de bonnes sources de vitamines (A, D , E) et de minéraux (sélénium, zinc, calcium, magnésium). Grâce à la présence des oméga-3, la consommation de poissons gras comme la sardine, le maquereau, le hareng ou le saumon réduirait le risque d’AVC, de dépression et de déclin cognitif.
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Des livres pour aller plus loin : La meilleure façon de manger, Le bon choix au supermarché
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