Le concombre est-il un légume d'hiver ou d'été ? Et la salade? Les radis ? Pour devenir incollables sur les fruits et légumes de saisons, consultez les tableaux

Les recommandations de LaNutrition.fr
Les recommandations du PNNS : 5 fruits et légumes par jour |
D’après les résultats du baromètre santé nutrition de l’Inpes publié en janvier 2010, les Français de 12 à 75 ans interrogés ont consommé des fruits ou des légumes en moyenne 2,6 fois la veille de l’interview (soupes incluses, mais jus de fruits exclus). Ils sont près de 12 % (11,8 %) à en avoir mangé au moins cinq fois. Cela s’observe davantage chez les femmes que chez les hommes.
Source : Escalon H., Bossard C., Beck F. dir. Baromètre santé nutrition 2008.
Saint-Denis, coll. Baromètres santé, 2009 : 424 p.
D’après l’enquête INCA 2 publiée en 2008, la consommation de légumes est stable à 135 g/j chez les hommes et à 141 g/j chez les femmes. En revanche la consommation de fruits frais ou transformés a augmente d’environ 16% en dix ans.
Comment expliquer cette faible consommation ? Depuis 2002, les personnes qui considèrent ne pas manger suffisamment de fruits et légumes évoquent leur prix comme étant un obstacle de plus en plus important à leur consommation : pour les fruits, ils étaient 14,8 % en 2002 à citer ce facteur et ils sont 42,9 % en 2008 ; pour les légumes, le pourcentage est passé de 15,4 % à 37,1 % entre 2002 et 2008.
La consommation de fruits et légumes est nettement plus marqué chez les plus de 55 ans que chez les plus jeunes. Si l’on en croit Pascale Hébel, directrice du département consommation au Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc), un jeune ménage achète pour 50 euros de fruits frais chaque année. Pendant le même temps un ménage de 50 à 60 ans va dépenser 400 euros pour acheter des fruits frais, c’est 8 fois plus ! « Cela ne signifie pas forcément que les jeunes mangent moins de fruits, souligne-t-elle, car ils vont en revanche en consommer beaucoup plus sous forme de produits transformés comme les jus de fruit ou les compotes par exemple. »
Source : Escalon H., Bossard C., Beck F. dir. Baromètre santé nutrition 2008.
Saint-Denis, coll. Baromètres santé, 2009 : 424 p.
En 2003, des chercheurs de l’Inserm et de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) ont compilé les données issues de différentes études (8). Les chercheurs sont partis des enquêtes de disponibilité alimentaire, d’achat alimentaire des ménages, c'est-à-dire d’estimations indirectes des consommations alimentaires moyennes. Les résultats montrent qu’au niveau régional, on trouve d’assez fortes disparités. C’est dans les régions « Méditerranée » et Sud-Ouest que se recrutent les plus gros mangeurs de légumes avec des consommations moyennes de respectivement 241 g et 227 g/j/pers. A l’opposé, c’est dans les régions Nord et Est que se trouvent les plus petits consommateurs avec respectivement 173 g et 153 g/j/pers. C’est également au bord de la Méditerranée que l’on mange le plus de fruits avec 191 g en moyenne par jour contre seulement 112 g par jour dans la région Nord et 136 g dans la région Est.
Selon l’étude INCA, avec 285 g de fruits et de légumes consommés chaque jour en moyenne (145 g de fruit et 140 g de légumes), la France se placerait en plutôt bonne position dans le palmarès européen. Si les Italiens se situent en tête du peloton, loin devant tout le monde avec 433 g/jour de fruits et de légumes par jour, la France, elle, apparaît avant la Suède (265g/j), le Royaume Uni (248 g/j), les Pays-Bas (226 g/j) et l’Irlande (200 g/j).
Lire également nos articles : Comment savoir ce que mangent les Français Les enfants pas fans de la cantine Le poisson et les fruits de mer Le lait et les produits laitiers |
Les meilleurs livres et compléments alimentaires sélectionnés pour vous par NUTRIVI, la boutique de la nutrition.
Découvrir la boutiqueLe concombre est-il un légume d'hiver ou d'été ? Et la salade? Les radis ? Pour devenir incollables sur les fruits et légumes de saisons, consultez les tableaux
Récoltées durant l’automne, les olives sont des fruits très sensibles à l’oxydation. Ainsi la qualité d’une huile est à la fois le résultat du terroir, du savoir-faire, de la récolte et de son procédé d’extraction.